Ce texte, écrit par l’auteur déchu depuis sa prison, s’adresse au jeune Lord Alfred Douglas, ancien ami d’Oscar Wilde. Au soir de son existence, c’est un homme repenti et humble que l’on découvre, bien loin de l’image de dandy superficiel qui lui est habituellement associée. Mais derrière cette apparente conversion, n’y a-t-il pas encore un désir de donner de lui une belle image ?
Le spectateur se laisse emporter par cette prose, mise en valeur par la musique qui accompagne, rythme ou encore interrompt la lecture. Une très belle œuvre, admirablement portée par le talent de lecteur de Michel Voletti et le piano de Mickaël Lipari-Mayer !