C’est avec une acidité grinçante et beaucoup de sarcasme qu’Anne Buffet se livre à la déconstruction du sentiment amoureux. Avec un ton décalé, elle propose de façon interactive une série de réflexions et de sketches autour de l’amour et de ses multiples facettes, scientifiques, littéraires, musicales. Accueilli dans les salles intimistes de la Divine Comédie, le spectateur pourra être déconcerté par le caractère hybride d’une représentation qui s’éloigne sans cesse du théâtre pour tirer vers le show-conférence, mais aussi par sa dimension volontairement biographique. La revendication d’un spectacle conçu comme une thérapie à un deuil amoureux laisse mal à l’aise. Si l’on rit bien un peu, on rit toujours jaune.