12.000 adolescents réunis à Jambville en région parisienne, à l’occasion du week-end de Pentecôte, c’est un événement qui démontre la vitalité du christianisme dans le monde de la jeunesse. Certes, ils sont encore une minorité, mais leur enthousiasme est le signe d’un phénomène de fond qu’il faut considérer pour lui-même. Dans un environnement d’indifférence ou d’hostilité, ils ne craignent pas d’affirmer leur foi. Ils sont heureux de témoigner ensemble en célébrant autour de leurs évêques la fête de l’Esprit et de l’envoi en mission. Mais il ne sont pas seuls en France. C’est toujours dans cette période
privilégiée de l’année que se font les grands rassemblements diocésains où les générations se rencontrent et échangent dans un climat d’amitié communicatif.
C’est que l’Église dans ce pays constitue bel et bien une réalité en mouvement. En dépit des sombres diagnostics, c’est en son sein que ne cessent de naître des initiatives, des courants imprévisibles. Le catholicisme est présentement le lieu de la réflexion la plus aiguë et la plus intense autour des questions de la bioéthique. L’archevêque de Rennes, Mgr Pierre d’Ornelas à lancé ainsi un débat qui a réuni des milliers de participants dans toutes les régions. C’est la preuve que l’engagement civique peut jouer en synergie avec les convictions religieuses. Sociologiquement, le catholicisme représente moins qu’il y à un demi-siècle. Spirituellement et concrètement il est un des partenaires essentiels dans le concert national.
Gérard LECLERC
