C’est le neveu de Vincent Lambert, François, favorable à l’interruption des soins apportés à son oncle, qui annoncé son décès jeudi matin à France Télévisions. Le processus avait été enclenché le 2 juillet dernier, suite à une décision de la Cour de Cassation qui avait annulé une décision de la cour d’appel »de Paris, saisie par le gouvernement.
Une veillée de prière s’est tenue mercredi soir à Paris devant l’église Saint-Sulpice, alors que les parents de Vincent Lambert avaient annoncé que le décès de leur fils étaient devenu inexorable, faute de recours possible. Sur Twitter, le pape François avaient appelé à prier « pour les malades abandonnés et qu’on laisse mourir ».
Prions pour les malades abandonnés et qu'on laisse mourir. Une société est humaine si elle protège la vie, chaque vie, de son début jusqu'à sa fin naturelle, sans choisir qui est digne ou non de vivre. Que les médecins servent la vie, qu'ils ne la suppriment pas.
— Pape François (@Pontifex_fr) 10 juillet 2019
L’écrivain Michel Houellebecq a été l’un des premiers à réagir dans une tribune publiée sur le site du quotidien Le Monde, probablement rédigée avant l’annonce du décès. « Le CHU de Reims n’a pas relâché sa proie, ce qui peut surprendre. Vincent Lambert n’était nullement en proie à des souffrances insoutenables, il n’était en proie à aucune souffrance du tout. Il n’était même pas en fin de vie. Il vivait dans un état mental particulier, dont le plus honnête serait de dire qu’on ne connaît à peu près rien » y souligne l’auteur de La Carte et le Territoire.
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