Une nouvelle école de professeurs pour revitaliser l’enseignement secondaire - France Catholique
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Une nouvelle école de professeurs pour revitaliser l’enseignement secondaire

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Un groupe d’universitaires littéraires ou scientifiques regroupé autour du philosophe Philippe Némo, du mathématicien Laurent Lafforgue, Médaille Fields, de Chantal Delsol, de l’Institut, et de Jean-Noël Dumont, lance un nouvel établissement de formation de professeurs d’enseignement secondaire afin d’en améliorer la qualité.

L’Ecole professorale de Paris ouvrira ses portes à la rentrée prochaine, en partenariat avec le lycée Saint-Jean de Passy, et proposera à la fois une formation initiale à des étudiants recrutés sur concours à un niveau Bac+2 ou Bac+3, et une formation continue à des professeurs déjà en exercice.

Dès l’année 2016-2017, une section littéraire proposera des filières de philosophie, de lettres classiques et modernes et d’histoire-géographie. Ultérieurement, des formations seront offertes en langues vivantes, et une section scientifique proposera des filières de mathématiques, de physique-chimie, et de sciences de la vie et de la terre.

Cette nouvelle école délivrera son propre diplôme tout en préparant ses élèves aux concours d’Etat de recrutement de professeurs, CAPES, CAFEP et agrégation.- Son propre concours d’entrée aura lieu pour la première fois dès cette année fin mai, début juin.- Elle bénéficie notamment du soutien de la Fondation pour l’Ecole, et de la récente Fondation Lettres et Sciences.
« Le but à long terme de la création de l’Ecole professorale de Paris est de contribuer à recréer les conditions d’existence d’un enseignement secondaire d’excellence en France », déclarent ses fondateurs, qui veulent mettre l’accent sur « l’acquisition des compétences académiques » et former des professeurs « connaissant parfaitement leur discipline ». Ils souhaitent inscrire leur inscrire leur initiative dans un mouvement de refonte d’un enseignement secondaire de qualité en phase avec une « culture humaniste et scientifique » à même de « maintenir les acquis essentiels de la civilisation », dans l’environnement « mondialisé » où vivront les élèves de ce XXIème siècle.