Une nourriture pour l'âme ? - France Catholique
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Le martyre des carmélites
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Une nourriture pour l’âme ?

L’oraison a besoin d’être nourrie par des lectures qui tournent l’âme vers Dieu.
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«L’ineffable douceur de la vie bienheureuse, la lecture la recherche, la méditation la trouve, la prière la demande, la contemplation la savoure », affirme Guigues le Chartreux dans Échelle du Paradis (I).

Voilà exactement la place de la lectio divina, nous dirions aujourd’hui la « lecture spirituelle », dans une vie d’oraison : elle en est le point de départ, ou au moins un des points de départ possibles. Cette lecture est celle des textes des Pères de l’Église et des maîtres de la Tradition spirituelle.

Elle vise à éveiller nos affections, c’est-à-dire le mouvement de notre volonté vers Dieu, plus que notre intelligence, ce qui est davantage l’objet de la théologie proprement dite, au moins à l’époque moderne. En effet, depuis le XIIe siècle environ, la théologie n’est plus directement ordonnée à la vie spirituelle, mais à la mise en ordre intellectuelle des données de la Révélation, ce qui, de fait, a créé un fossé de plus en plus profond entre l’Église priante et l’Église enseignante.

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