Un couple canadien a demandé à la mère enceinte de leur enfant d’avorter lorsqu’ils ont appris que celui-ci était probablement atteint de trisomie 21. La mère porteuse était toutefois déterminée à mener la grossesse à terme. Cela a provoqué des questions épineuses au sujet du contrat qu’ils ont passé. Aucun des trois n’avaient envisagé ce scénario avant la grossesse.
Devant ce cas, le Pr. Juliet Guichon, spécialisé en bioéthique à l’université de Calgary, interroge : « des règles commerciales devraient-elles s’appliquer à la conception d’enfants ? […] C’est comme mettre un terme à la chaîne de production [en constatant] : ‘oh, oh, il y a un défaut’. Cela a un sens dans un scénario de production mais c’est beaucoup plus problématique dans le domaine de la reproduction ».