Une conversion urgente - France Catholique
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Marie dans le plan de Dieu
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Une conversion urgente

En 1973, au Japon, Sœur Agnès Sasagawa Katsuko aurait reçu d’importants et inquiétants messages de la Vierge Marie au sujet de notre salut.
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La statue de la Vierge d’Akita.

La statue de la Vierge d’Akita.

© SICDAMNOME / CC by-sa

Les événements qui se déroulèrent à Akita, au cœur du Japon, entre juin 1973 et le 1er mai 1982, ont été l’objet d’une lettre pastorale du 22 avril 1984, jour de Pâques cette année-là, autorisant la vénération publique de cette statue miraculeuse de Marie, authentifiant le caractère surnaturel des messages reçus par Sœur Agnès. Cet épisode a marqué tant dans le monde ecclésial que laïc : en 2023 au Japon, tout Japonais connaît l’existence de Notre-Dame d’Akita. Mais comme toutes les apparitions et révélations privées, il faut savoir être prudent, en particulier dans l’examen de leur provenance – tout esprit n’est pas de Dieu – et dans leur interprétation.

Une voix émane de la statue

Que se serait-il passé ? Sœur Agnès Sasagawa Katsuko, après avoir vu courant juin, lors d’une prière devant le Saint-Sacrement, des rais de lumière sortant de l’hostie, reçoit quelques semaines plus tard une scarification sur la main gauche, en forme de croix, qui la fait souffrir terriblement pendant trois jours, puis qui se met à saigner le 5 juillet. Elle reçoit ensuite trois messages entre le 6 juillet 1973 et le 10 octobre 1973, quand elle se trouve en prière devant la statue de la Vierge installée dans le couvent des Servantes de l’Eucharistie. Alors que la religieuse est sourde, elle entend une voix émaner de la statue baignée de lumière. L’évêque local qui était sur place à ce moment-là, lui ordonne de tenir un journal, et l’autorise à prononcer ses vœux en août.

Le premier message reçu par Sœur Agnès lui demande si elle souffre de sa surdité, et lui promet sa guérison, à condition de se montrer patiente. Elle lui demande aussi de prier et d’offrir sa souffrance pour la réparation des péchés du monde, et de prier beaucoup pour le pape, les évêques et les prêtres.

Le second message demande ensuite de relayer le contenu au supérieur de Sœur Agnès, insistant sur son importance : Notre-Dame lui rapporte que trop d’hommes affligent le Seigneur, et qu’elle désire le consoler et que les âmes, de leur côté, doivent aussi réparer et consoler pour calmer la colère du Père céleste. La Vierge prévient en effet que le Père prépare un châtiment terrible pour toute l’humanité, afin que sa colère soit publiée par tout le monde. La Sainte Vierge dit bien qu’elle l’a apaisé jusque-là et a même retardé le châtiment en offrant le précieux sang de son Fils et ses souffrances sur la Croix.

Une arme, le Rosaire

Le troisième message réitère les injonctions du second en le précisant. Si les hommes ne se repentent pas et ne se convertissent pas, le Père céleste infligera un châtiment pire que le Déluge :

le feu tombera du ciel et une grande partie de l’humanité mourra. Quant aux survivants, ils souffriront tant qu’ils préféreront mourir ! La seule arme contre ce châtiment serait le Rosaire et le signe laissé par son Fils, c’est-à-dire le Saint-Sacrement. Il faut donc prier le Rosaire tous les jours, et prier pour les évêques et les prêtres. La Vierge Marie prédit encore que Satan s’infiltrera dans l’Église, et que des évêques s’opposeront à d’autres évêques, que des cardinaux se lèveront contre d’autres cardinaux ; que des prêtres qui vénèrent Marie seront persécutés par leurs confrères, que des autels et des églises seront saccagés, et que les églises seront pleines de compromis mondains. De nombreux prêtres abandonneront leur prêtrise sur la tentation de Satan, le diable s’attaquant aujourd’hui spécialement aux âmes consacrées à Dieu. Sœur Agnès relate que la perdition de tant d’âmes rend la Vierge Marie triste et que si tant de péchés continuent à être commis, il n’y aura plus de pardon pour eux.

La statue aurait ensuite pleuré à 101 reprises jusqu’en 1981 – la dernière fois correspondant à la fête de Notre-Dame des Douleurs, le 15 septembre –, devant plus de 500 témoins, tant catholiques qu’incroyants. La statue a aussi exhalé de bonnes odeurs à plusieurs reprises. Des guérisons miraculeuses ont été constatées : d’abord celle d’une Coréenne qui, sur l’intercession de Notre-Dame d’Akita, a été guérie en 1981 d’une tumeur au cerveau en phase terminale. Puis celle de Sœur Agnès, guérie de sa surdité en 1982.