Saint Jean Bosco, phare pour la jeunesse - France Catholique
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Le martyre des carmélites
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Saint Jean Bosco, phare pour la jeunesse

La tendresse et l’attention envers les jeunes ont été les clefs de voûte de l’œuvre de saint Jean Bosco, fêté le 31 janvier. De nos jours encore, les valeurs qui ont façonné la mission du grand éducateur demeurent vivantes, en particulier à Turin et dans sa région. Reportage.
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Peinture de Don Bosco avec ses jeunes, dans la basilique Marie-Auxiliatrice à Turin.

Peinture de Don Bosco avec ses jeunes, dans la basilique Marie-Auxiliatrice à Turin.

© infoans.org

Chaque année, à Turin, des milliers de pèlerins venus du monde entier se recueillent sur le tombeau de saint Jean Bosco. Avec deux principales étapes : le hameau des Becchi, et le centre du Valdocco, au cœur de Turin.

Aux Becchi, bourg minuscule, Jean Bosco a vu le jour, le 16 août 1815 ; c’est aussi là où il a reçu son premier appel à l’apostolat auprès des jeunes. En arrivant à Castelnuovo Don Bosco – la commune à laquelle est désormais rattachée les Becchi et dont le nom était auparavant « Castelnuovo d’Asti » – on aperçoit de loin une grande basilique dédiée au saint italien, qui se dresse sur le sommet d’une colline, telle un phare pour les pèlerins.

La ferme de sa naissance

L’énorme église a été bâtie dans les années 1960, sur le lieu même où naguère se trouvait la ferme qui a vu naître Giovannino (le « petit Jean »). Ici travaillait comme métayer son père Francesco, qui mourra d’une pneumonie alors que le futur saint n’était âgé que de deux ans. L’orphelin deviendra le « père » d’un nombre incalculable d’enfants… Restée veuve, sa mère Margherita s’installe avec Jean, ses deux autres frères et leur grand-mère paternelle dans une modeste maison, située à quelques pas de la ferme. Les enfants et les deux femmes y partagent quatre minuscules pièces : au rez-de-chaussée, une cuisine et une étable et, à l’étage, deux petites chambres. C’est ici que « Maman Marguerite », comme l’appelleront plus tard les protégés de Don Bosco, transmettra à ses propres enfants la foi, le goût du travail et, malgré leur indigence, la disposition à aider son prochain. « Dire la messe, c’est commencer à souffrir », dira-t-elle notamment à son fils préféré lors de son ordination. Des valeurs qui irrigueront aussi la mission des futures congrégations salésiennes.

Le « pilier du rêve »

À mi-chemin de la basilique et de la deuxième maison de saint Jean Bosco, les pèlerins se recueillent au Pilone del sogno, littéralement le « pilier du rêve ». Cet oratoire a été réalisé en mémoire du songe décisif que le petit Jean Bosco fait alors qu’il n’est âgé que de neuf ans. Il en donnera lui-même la substance quelques années plus tard. Le rêve se déroule dans une cour animée, en compagnie de beaucoup d’enfants. « Les uns riaient, d’autres jouaient, beaucoup blasphémaient », raconta Jean Bosco. « Lorsque j’entendis ces blasphèmes, je m’élançai aussitôt au milieu d’eux. Les paroles ne suffisant pas, j’employai les poings pour les faire taire. » À la suite de cette bagarre, « un homme d’une allure majestueuse » apparut. En s’adressant à l’enfant, il lui dit : « Ce n’est pas avec des coups mais par la douceur et la charité que tu t’en feras des amis. Va leur parler tout de suite de la laideur du péché et de la beauté de la vertu. » Lui apparut aussi la Vierge Marie qui esquissa sa mission future auprès de la jeunesse et l’exhorta à s’exercer « à l’humilité, au courage, à la fermeté » afin d’être prêt à travailler « au milieu de [s]es fils ».

Retrouvez l’intégralité du reportage et de notre numéro spécial consacré à Don Bosco dans le magazine.