On devait jouer une œuvre de Gustav Mahler devant un auditoire de marque, mais on a commencé par entendre, sinon écouter, un exposé dithyrambique sur « la beauté » de l’Islam… Cette séance de prosélytisme a tourné court : les musiciens se sont levés et ont quitté les lieux, laissant le musulman monté sur scène parler seul, avant d’être interpelé par la police.
Cet incident fort peu médiatisé s’est passé en mai dernier, non pas en France, mais à Amsterdam, devant la Reine Beatrix des Pays-Bas. Les musiciens de l’Orchestre néerlandais ont donné l’exemple de la dignité : ils ont montré simplement qu’on doit respecter leur travail, et qu’Islam ou pas, il ne faut pas mélanger les genres. Calmement mais avec fermeté, ils ont mis un bémol final à un prosélytisme intempestif.