Dimanche soir, le journal télévisé de 20 h sur TF1, donc le plus suivi en France, consacrait une séquence à la question du transgenre, c’est-à-dire du changement de sexe opéré sur certains sujets, comme s’il s’agissait d’une évolution normale des mœurs. Aucune objection, bien au contraire ! Un unique témoignage était chargé de faire passer comme une lettre à la poste le message, qui correspond d’ailleurs à une véritable vague de fond, notamment aux États-Unis. Récemment, la chaîne Arte a présenté un documentaire intitulé « Petite fille », qui racontait l’histoire d’une enfant transgenre de huit ans. Il s’agissait, selon les termes des producteurs, d’illustrer « un combat politique et sociétal ». On ne saurait mieux dire.
La presse, dans son ensemble, n’a pas formulé d’objection à l’égard de ce qui était un travail de pure propagande. Le Parisien a affirmé que tout cela était avalisé par la science contemporaine. Même écho du côté de Télérama. D’ailleurs, le nouveau président américain Biden ne s’est pas contenté d’accueillir dans son gouvernement une personnalité transgenre, une de ses premières initiatives a été de signer un décret sur « la prévention et la lutte contre la discrimination fondée sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle ». Ce serait donc insensé ou réactionnaire d’émettre des réserves à l’égard d’un mouvement de société qui ne connaît plus de limite.
La réalité c’est que derrière cette justification unilatérale se cache une histoire de plusieurs décennies, qui commence aux États-Unis et qui, loin de ressembler à une épopée libératrice, renvoie à des drames indicibles qu’on se garde bien de révéler.