Un avenir encore plus incertain ? - France Catholique
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Le martyre des carmélites
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Un avenir encore plus incertain ?

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Vingt ans après la chute du mur de Berlin, les politologues s’interrogent. La fin de l’Union soviétique a-t-elle modifié profondément la nature des rapports internationaux ? Sans aucun doute, oui. Le monde en est-il devenu plus sûr ? Les risques d’embrasement généralisé se sont-ils amplifiés ou réduits ? À cette question, les réponses sont prudentes. En tout cas, la thèse de la fin de l’Histoire développée par Francis Fukuyama n’est plus guère partagée. La mondialisation du marché n’assure pas forcément la pacification des nations et les progrès du droit n’obéissent pas à une règle uniforme de développement. En fait, les incertitudes sont plus grandes que les certitudes dans le jeu de la prospective et la crise économique est venue accroître les motifs de doute.

Hubert Védrine, notre ancien ministre des Affaires étrangères, pense que notre planète est devenue plus dangereuse, non en raison d’un risque de guerre mondiale, mais à cause de déséquilibres démographiques, écologiques et économiques. C’est aussi l’avis de ce conseiller éminent de la Maison Blanche qu’est Zbigniew Brzezinski, qui eut à surveiller le dispositif de réplique nucléaire des États-Unis (Libération, 9 novembre). Néanmoins, l’un et l’autre s’inter-rogent, ne serait-ce que sur le leadership de Washington. Dans vingt ans, il n’est pas évident que la superpuissance ne sera pas surclassée, notamment sur le terrain de l’économie. Par ailleurs, le devenir de l’Europe n’est pas assuré non plus, en dépit de l’espace de paix réalisé. Elle n’est nullement disposée à assurer un rôle politique dans le monde et ce n’est sûrement pas le traité de Lisbonne qui suppléera à son absence de volonté et de projet.

Ces remarques ne sont nullement désenchantées. S’il y a une leçon essentielle à tirer des événements d’il y a vingt ans, c’est que l’histoire peut basculer. Elle n’est pas forcément soumise à des mécanismes inflexibles et il y a des moments où l’héroïsme de la volonté peut s’opposer victorieusement à la fatalité. Comment oublier que l’un des premiers responsables de ce grand basculement historique s’appelle Jean-Paul II ? C’est lui qui, seul contre tous, s’est dressé contre l’hydre totalitaire un beau jour sur la place de la Victoire à Varsovie. C’est lui que le peuple polonais a suivi en fondant Solidarnösc. Et c’est depuis la Pologne que le processus s’est développé jusqu’à provoquer la chute du mur de Berlin. grâce soit rendue à ce grand pape, dont l’héroïsme était inspiré par l’unique foi au Dieu sauveur et riche en miséricorde.

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Et le mur de Chypre ?

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/11/09/pierre-lellouche-une-situation-ubuesque_1264648_3214.html#ens_id=1264744

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Lech Walessa

« Il ne faut pas rire, Gorbatchev n’a jamais voulu renverser le communisme, ni le mur de Berlin, ce n’était pas sur son chemin. (…) La vérité est que la part revient à hauteur de 50 % au pape Jean Paul II, 30 % à Solidarité et à Lech Walesa et seulement de 20 % au reste du monde. » « Ce qui m’attriste aujourd’hui, c’est qu’on fait des héros de ceux qui ne l’ont pas été »

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/11/09/merkel-entre-l-est-et-l-ouest-demeurent-des-differences-structurelles_1264504_3214.html#ens_id=1256808

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