J’éprouve combien il est difficile de garder vraiment confiance alors que j’ai l’impression de m’être fourvoyé au plus profond d’un labyrinthe en quatre ou cinq dimensions. Le site dit « Le Parvis des Alliances » sur lequel je comptais absolument pour diffuser des livres qui me paraissent devoir l’être, tels par exemple « Vérité et Christianisme » du philosophe Jean Brun, « Dons » du mystique Jean Thomas et même « Le Linceul de Jésus de Nazareth, cinquième évangile ? » que j’eus tant de joie et de peine à écrire, presque personne ne vient le visiter et l’honorer d’un téléchargement, pourtant toujours d’un prix très bas. Je vais les baisser encore un peu mais je crains que les rares visiteurs ne trouvent qu’ils sont comme bradés parce qu’évidemment ils ne valent rien, sinon le prix serait plus élevé…
Mon directeur de conscience m’a hier conseillé de confier à Notre Seigneur le résultat de tout le travail consenti depuis mars 2014, mais n’a-t-Il pas quantité d’appels qui montent vers Lui, tant et tant d’interventions capitales à honorer, tant et tant de malheureux qui lèvent leurs mains vers Lui, tant de nos « frères » persécutés, chassés de chez eux, martyrisés ! Qui suis-je devant ces fleuves de prières ardentes, infiniment justifiées ?
Oui, cela est certain, pourtant je vais suivre ce conseil, en me faisant le plus petit possible. Et je vais également réfléchir à ce que puis faire par moi-même, quoique étant si seul, trop seul, je me décourage à la moindre difficulté. Par bonheur, mes découragements durent peu. L’acédie ne doit pas être mon truc : ce démon ne sait pas que ce qui est mis à disposition de tous dans le Parvis c’est de la beauté, de la vérité, en somme du bonheur. Un bonheur pour l’instant réservé à très peu de candidats.
J’ai tout de même décidé de me remettre en question (il m’a toujours été presque impossible de faire cela, de me poser la question sur l’efficacité de ce que je fais) : non sur la valeur des ouvrages mis en ligne, mais sur mon travail, et j’ai dû reconnaître, courage en berne, que ce que j’avais tenté de faire pour assurer le « référencement » de mon site était nul. Je sais que je ne suis pas en ce domaine vraiment compétent, mais nul à ce point, c’est déconcertant et, plus encore, déprimant.
Je me dis aussitôt qu’il me faut trouver un vrai spécialiste, des plus capable de faire en sorte que ce site ne passe pas totalement inaperçu. Mais un obstacle de taille m’arrête, car j’ai engagé l’essentiel du petit capital dont je disposais afin que soit réalisé ce Parvis, pour l’instant encalminé. Ce qui me reste en effet ressemble à ce que les apôtres décrivaient à Jésus : « … cinq pains et deux poissons »… rien de plus…
Le certain est qu’il faut que j’aille jusqu’à racler le fond de la bourse…
Devant ma petite fille Zita, présente chez nous quelques jours, j’ai, je ne sais plus pour quelle raison, prononcé une phrase dangereuse : « Tout va mal »… Elle m’a aussitôt répondu : « C’est pas grave! » J’avais la réponse à mes inquiétudes.