Toulouse, saint Thomas d'Aquin et la nouvelle jeunesse étudiante chrétienne - France Catholique
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Le martyre des carmélites
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Toulouse, saint Thomas d’Aquin et la nouvelle jeunesse étudiante chrétienne

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Je viens de faire une visite à Toulouse, cette superbe capitale régionale. Voilà longtemps que j’avais le désir d’assister à la cérémonie qui a lieu chaque année le 28 janvier pour la fête de Saint Thomas d’Aquin. En effet, les reliques de celui qu’on appelle le Docteur angélique ou encore le Docteur commun reposent dans l’Eglise des Jacobins qui se trouve au centre ville, non loin de la place du Capitole. Les vicissitudes liées à la révolution avaient provoqué le transfert du tombeau dans la basilique Saint Sernin, et il a fallu attendre 1974 pour que les restes mortels de saint Thomas retrouvent la splendeur des Jacobins, là où la volonté pontificale les avait destinés pour rendre hommage à l’enracinement de l’ordre de saint Dominique dans la ville rose.

La cérémonie fut belle et émouvante, présidée par l’archevêque Mgr Robert Le Gall, entouré de son auxiliaire et d’une forte délégation des Frères prêcheurs. L’assemblée où dominaient les étudiants s’associait à la belle chorale de l’église de Rangueil. Au terme de l’eucharistie une procession faisait le tour du cloître à la suite de la châsse portée par les dominicains en robe et escortés de porteurs de flammes, scouts et religieux. J’étais heureux de me joindre à la vénération finale des reliques afin de prier saint Thomas. Qu’il nous guide dans les défis contemporains posés à l’intelligence de la foi.

Mais je ne saurais clore cette évocation sans dire ce sentiment de joie que j’ai eu à rendre visite à l’aumônerie étudiante de Toulouse. Non seulement j’ai pu m’adresser à un auditoire étudiant très réactif, j’ai pu me faire une idée de l’ampleur de la mission qui réunit d’ores et déjà quelques 2000 participants aux diverses activités intellectuelles, amicales, caritatives, liturgiques. Une messe dominicale ne réunit-elle pas 800 jeunes fervents à l’Église de la Daurade et ils étaient 1500 autour de l’archevêque à la cathédrale Saint-Etienne pour l’ouverture de l’année universitaire. À l’heure où l’on se lamente trop souvent à propos du déclin de la foi, j’ai eu l’impression contraire à Toulouse : un très bel élan bien soutenu par des aumôniers de valeur et des jeunes qui n’ont aucun complexe à s’affirmer chrétiens auprès de leurs camarades.

Chronique lue à Radio Notre-Dame le 1er février 2011

www.pastoraleetudiantedetoulouse.fr

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Le prochain numéro de France Catholique sera mis en vente le 4 février 2011. Il comporte un très important dossier sur saint Thomas d’Aquin et Toulouse, avec de superbes photos de la cérémonie évoquée par Gérard Leclerc ci-dessus.