Des Français sont impliqués dans les exécutions publiques par décapitation perpétrées par le Djihad de l’Etat islamique, d’après une confidence du juge antiterroriste Trévidic au « Figaro » : selon lui, des jeunes citoyens de notre pays « ont été formés à couper des têtes par les djihadistes en Syrie ». Ceci notamment à Racca, ville tombée aux mains de ce groupe barbare et proclamée « capitale du califat » créé le 29 juin dernier.
Le successeur du juge Bruguière a précisé à ce quotidien que « circulent actuellement sur Internet des images de jeunes Français tenant une tête coupée dans leur main ». Des profils de plus en plus psychiatriques « émergent » dans les enquêtes engagées, et parmi eux, des adolescents très isolés, y compris des jeunes de 15 à 16 ans. La perversion de l’adolescence sur le chemin de l’assassinat sanglant et de la cruauté répétée, cette dérive criminelle a quelque chose de diabolique.