Sarkozy capitule et flirte avec le « mariage pour tous »… - France Catholique
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La justice de Dieu
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Sarkozy capitule et flirte avec le « mariage pour tous »…

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Sorti de la scène de l’Elysée en 2012, Nicolas Sarkozy rêve d’y remonter en 2017 : il veut y croire, mais peut-on croire en lui ? Dans son livre politique de candidat – pour un mandat renouvelé à terme – à la Présidence de la Vème République post-socialiste, il annonce froidement qu’il renonce – définitivement – à son opposition initiale – en l’occurrence assez ambiguë – de citoyen à la loi Taubira sur le « mariage homosexuel » sournoisement appelé « mariage pour tous » par l’Etat-PS.

On savait Sarkozy animal politique manœuvrier, impulsif, et, à ce titre, capable de revirements imprévisibles, voire de palinodies regrettables. Toutefois, il s’agissait alors d’épisodes concernant des étapes de la vie politique quotidienne, touchant parfois déjà des questions importantes comme tel ou tel aspect de l’indépendance nationale, mais jamais de pans fondamentaux de notre civilisation.

Mais surtout, on savait aussi Sarkozy capable d’un certain courage et, faute d’y adhérer totalement, capable de représenter, voire de défendre certaines idées, avec le talent de l’habile avocat qu’il est…

Ici, la coupe déborde, parce que dans le reniement de cette fois-ci, c’est bien une question fondamentale de notre civilisation qui est en jeu : le vrai mariage d’un couple authentique formé d’un homme et d’une femme, gravement menacé par la loi Taubira. Et ici, on ne peut que penser à la parole du Christ dans l’Evangile : « Que votre Oui soit un Oui, que votre Non soit un Non ! » Et cela implique une fidélité dans l’adhésion comme dans le refus, dans l’acceptation comme dans la résistance, dans le soutien comme dans l’opposition. Agir et parler autrement, c’est trahir ses engagements. C’est se moquer du monde. C’est capituler.

Et c’est malmener ce « sens commun » dont se recommandent certains des compagnons de Sarkozy… Ce n’est pas acceptable de la part de quelqu’un qui aspire à devenir – ou à redevenir – chef de l’Etat. Quelles que puissent être les qualités – ici secondaires par rapport à l’enjeu principal – qu’il a sur d’autres plans, Nicolas Sarkozy vient de montrer une versatilité trop dissuasive dans un combat essentiel. Dommage !