Samedi saint, nous y sommes - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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Samedi saint, nous y sommes

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Le ciel est devenu tout noir. Très bientôt, la première étoile du shabbat va resplendir. On ne pourra plus marcher, surtout plus l’ensevelir. Alors tout se précipite. À deux pas du Golgotha, voici un jardin… pour lui qui vient d’ouvrir le jardin du paradis ! Et de même qu’un Joseph l’a couché dans la crèche, voici un autre Joseph (d’Arimathie, celui-ci) qui va le coucher dans le tombeau.

Et en cette nuit qui tombe, se repointe ce brave Nicodème, déjà venu en pleine nuit pour apprendre du Rabbi à renaître de l’eau et de l’Esprit [Jn 3]. Cette eau et cet Esprit qui viennent de couler de son Cœur ouvert.

Ici, ce soir du Vendredi saint, viens et vois Marie. Elle reçoit dans ses bras son Petit – plus enfant que jamais. Elle nous l’avait confié la nuit de Noël, si beau dans sa fragilité. Et voici dans quel état nous le lui rendons ! Marie adore son Dieu, en tenant ce très précieux Corps, tabernacle de Dieu comme aucun corps ne l’a jamais été.

Pendant que le Père reçoit son âme, sa Mère recueille son corps. « Ici finit la Croix et commence le tabernacle. » (Claudel)

Dimanche dernier, lors de la grande fête des Rameaux, dans cette foule cosmopolite, des païens venus de Grèce avaient dit à Philippe : « Nous voudrions voir Jésus ! » Et Jésus, derrière ce cri, pense à cette foule de toutes races, nations, peuples et langues qui désirera un jour voir son visage.

Déroutante, sa réponse : « Si le grain de blé semé en terre ne meurt pas, il demeure tout seul. Mais s’il meurt, il portera beaucoup de fruit ! » [Jn 12, 24]
Ce soir, Marie pose en terre son enfant. Cet enfant qui, tel une semence, avait été posé dans la terre de sa chair. Son Corps tombe en terre comme la petite semence qui meurt : immense, sans fin sera la moisson ! Et nous le sommes !
Ce Corps épuisé, au soir de sa plus longue journée de travail, enfin, se repose. Après trente-trois ans de labeur, trente-trois heures de passion : trente-trois heures de sommeil ! Le pèlerin, qui n’avait nul lieu où reposer sa tête, reçoit enfin une pierre pour y sommeiller… Repos tellement mérité !

« En paix je me couche, aussitôt je m’endors ! Toi seul, tu me fais reposer dans la confiance. » [Ps 4, 9]

Et encore :

« Elle repose en sûreté, ma chair, car abandonner mon âme, cela t’est impossible ! Pas possible de laisser celui que tu aimes voir la fosse ! Le chemin de la Vie, tu me l’apprendras ! Devant ton visage : débordement de joie. Bonheur en plénitude ! » [Ps 15, 9-11]

À propos de la petite fille de Jaïre, il avait dit : « Elle n’est pas morte, elle dort ! » [Mc 5, 39]. Ici, voici Jésus : un enfant qui dort !

Il est passé par cette terrible déchirure absolument contre-nature, que nous devons tous vivre depuis le séisme du péché originel : son âme est séparée de son corps. Son âme, elle, repose paisiblement dans les mains du Père. Et son corps, lui, est allongé tranquillement sur la pierre.

Que se passe-t-il donc ? Le désarroi total ! Interminables, cette nuit du Vendredi et cette journée du Samedi ! Intolérables, la douleur, la stupeur des disciples, des apôtres, des amis. Et aussi des merveilleuses Saintes Femmes qui l’ont suivi jusqu’au bout et qui viennent de voir Joseph et Nicodème unissant leurs forces pour rouler l’énorme pierre. Elles sont rentrées en hâte se cacher à Jérusalem, alors que s’allument les premières étoiles du shabbat et les petites lumières de la Ville. Tous sont terrés, atterrés, traumatisés, se demandant si, à leur tour, ils ne vont pas y passer. à chaque instant, on peut les surprendre, les arrêter, les tuer… Le monde s’est écroulé ! Les rêves se sont brisés. L’espérance s’est écrasée ! C’est l’heure du désespoir… Pour ces hommes qui avaient tant attendu de lui, c’est la déception la plus cruelle qui soit. La vie n’a plus de sens ! Depuis trois ans, ils ont perdu leur temps ! Il va falloir reprendre le train-train. Dur-dur, après un tel enthousiasme, un tel bonheur de vivre à ses côtés, dans son sillage. L’amertume se glisse-t-elle dans leurs cœurs ? Et la haine envers tous ces gens qui sont venus à bout de lui ?

Ce n’est pas le repos, mais l’inquiétude, l’angoisse, la détresse. La « totale », quoi ! À leur tour de vivre maintenant l’agonie qu’a vécue Jésus avant-hier soir, à Gethsémani. À leur tour maintenant d’être crucifiés.

Et toi, ne l’es-tu pas, toi aussi parfois, en ces heures de la vie où Jésus semble avoir disparu de l’horizon ?

Et toi, n’es-tu jamais guetté par la petite désespérance qui rôde autour de ton cœur ?

Certaines déceptions d’amour n’ont-elles jamais provoqué l’envie de ne plus vivre ? Tant il est vrai qu’aimer et vivre, c’est la même réalité.

Aujourd’hui, nous vivons ces Vendredi et Samedi saints. Tant et tant de baptisés sont accablés, tels les disciples d’Emmaüs : « Nous avions espéré en lui », compté sur lui, misé sur lui. L’espérance est passée… au passé. Nous l’avons connu, nous l’avons admiré, nous l’avons peut-être aimé. Nous avons tout fait : baptême, première communion, confirmation. Et maintenant tout est fini ! Jésus finalement n’était qu’un homme de l’Histoire. Comme des milliards d’autres, il repose dans un tombeau… Amère déception !

Tant de baptisés vivent complètement déphasés par rapport à l’événement central du monde. Ils vivent comme si Jésus était mort à jamais . Ils sont anachroniques, en retard sur l’actualité. Ils en sont encore au soir du Vendredi. Déconnectés du réel. Terrible décalage horaire ! Leur espérance ? Morte ! Leur joie ? Éteinte ! Leur amour ? Refroidi ! À demi-morts, ils vivotent dans un coma spirituel. Rien n’est plus tragiquement actuel que ces ténèbres du Samedi saint !

N’avait-il pas dit : « Quand on marche dans la nuit, on trébuche… » [Jn 11, 10] Et encore : « Celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va… » [Jn 12, 35]

Mais dans cette nuit si noire, une étoile brille. Plus resplendissante que l’étoile du shabbat. Et dans une nuit noire, il suffit qu’entre deux nuages brille une étoile, pour que la confiance reprenne. Cette petite étoile, c’est l’étoile du matin. Celle qui annonce le jour tout proche. Et aussi l’étoile de la mer pour les navigateurs en pleine tempête. Marie ! En cette nuit, elle est comme l’astre qui a guidé les mages jusqu’à la crèche. Elle va guider les Apôtres jusqu’à l’aurore de Pâques. C’est la seule qui veille, parce qu’elle sait.

Cela n’ôte rien à la déchirure de son cœur. Tout comme savoir qu’il allait ressusciter Lazare, n’avait rien ôté à l’infinie douleur du cœur de Jésus. Marie vit ce que vivent tant de mamans autour de nous, dont l’enfant a été tué dans un accident de la route, ou, bien pire, assassiné ! Comme tant de ces mamans que j’ai vu pleurer au Rwanda, au Liban, en pleine guerre. Elle veille « plus qu’un guetteur n’attend l’aurore » [Ps 129].

Le Samedi saint, dans la liturgie, nos églises sont saisissantes : tabernacle ouvert, icônes et statues voilées de violet, nappes, fleurs, cierges ôtés. Ne reste que la matière brute : la pierre, le bronze, le bois. Tout est nu, dépouillé. Pire : c’est le seul jour de l’année où il n’y a aucune Eucharistie (et pas même de communion, comme au Vendredi saint) pour bien signifier que Jésus n’est plus là. Le vide total.

Chez nous, à Jeunesse-Lumière, une seule petite lumière brille encore : devant l’icône de Marie de la Consolation.

Marie du Samedi saint ! Marie de l’Espérance ! (c’est pour cela que chaque samedi est son jour à elle). Dans ce désert et cette nuit – où vivent tant de nos contemporains – Elle est la Seule à tenir debout dans l’espérance qui est certitude. Qu’elle est belle, notre Maman et notre Reine ! Ce jour-là, elle est toute l’Église à elle toute seule. Toute la foi et toute l’espérance de l’Église à travers les siècles se trouvent ramassées en Elle. Aux yeux de Dieu, Elle est l’Église, vaillante à travers toutes les persécutions. Quand tout semble s’effondrer, que l’Église se retrouve au fond des catacombes, en pleine guerre ou génocide, elle ne lâche pas la main de la petite Espérance.

Mais que se passe-t-il encore, pendant que le corps de Jésus repose en terre ? Pendant que sur terre les disciples tremblent, et que Marie attend, espère et veille ? Que fait donc l’âme de Jésus ? Lui-même, où donc est-il ?
Il vient de retrouver son Père. Il lui rend compte de sa mission, de son combat : « Père, j’ai achevé l’œuvre que tu m’avais donnée à faire » [Jn 17, 4]. Mais voilà qu’immédiatement le Père l’envoie vers tous ceux qui, depuis tant et tant de siècles, l’attendent à leur tour. Et voilà notre Sauveur carrément envoyé « aux enfers » ! Ici le mot « enfers » n’a pas le sens donné par Jésus, ce lieu terrible que choisissent librement ceux qui, à la dernière minute de leur vie, refusent de préférer Dieu, se privant eux-mêmes éternellement de lui. Justement Jésus est mort pour – à tout prix – nous arracher à cet enfer. Non, ce n’est pas cela ! Ici, le mot désigne le shéol, le lieu où attendaient – sorte de parvis à l’entrée du Temple – tous ceux qui l’avaient précédé, depuis Adam et Ève. Tous les saints, tous les justes, tous ceux qui avaient quitté cette terre et ne pouvaient entrer dans la Jérusalem céleste, tant que Jésus n’y serait pas entré le premier, précisément pour les y entraîner tous.

Jésus ne tient plus en place ! La passion le brûle de les sauver tous, absolument tous ! Non, au Ciel il ne se repose pas… Il continue sa mission. Il repart évangéliser ! Il se précipite chez eux : barres d’airain, portes de bronze, murailles de béton, rideaux de fer, verrous d’acier, cadenas de sécurité, scellés : il fracasse tout ! Rien ne lui résiste.

Il fait irruption dans ces ténèbres. Toute cette foule l’acclame comme son Roi. Il va droit vers Adam et Ève en priorité. Depuis des millénaires, ils attendaient sa venue. Et le voilà, enfin, enfin !

« Ô toi, Adam, dont j’ai voulu être l’enfant, me voici !

Et toi, Ève, reçois la beauté de ta fille, Marie, dont j’ai fait ma Maman ! »

Les saisissant chacun par le poignet, il les arrache au shéol, les présente à son Père, les fait trôner à ses côtés. Puis il se tourne vers tous ceux qui – de génération en génération – l’ont désiré, l’ont engendré sans le savoir, ont porté en eux cette semence qui allait aboutir à la Vierge Marie. Tous ceux dont il est l’enfant, ses aïeux et ses ancêtres, jusqu’à Abraham, jusqu’à Adam… Tous, tous… Et de se mettre à dialoguer avec chacun : « Et toi, Moïse, toi qui m’as entendu sur la montagne et dans le Buisson ardent », « Toi, David, qui m’as chanté en jouant tes psaumes sur la harpe… », « Toi, Ruth dans les champs de blé… », « Toi, Amos, qui gardais tes brebis… », « Toi, Daniel, que j’ai préservé des lions par mon ange… », etc.

Il appelle chacun par son nom, le délivre, le sauve, l’illumine, le transfigure, le glorifie.

Tel est ce mystère que nous chantons à chaque Credo : « Il est descendu aux enfers… » Cela fait partie intégrante de notre foi de baptisés. C’est le premier Pape qui nous le certifie, quand il écrit dans sa première lettre :
« Mis à mort selon la chair, il a été vivifié selon l’Esprit, et c’est en lui qu’il s’en alla même prêcher aux esprits en prison. Même aux morts a été annoncée la Bonne Nouvelle, afin qu’ils vivent selon Dieu dans l’Esprit. » [1 P 3, 16 et 4, 6]

Mystère fabuleux, si facilement occulté ! Si souvent la journée du Samedi saint – qui ne revient qu’une fois l’an – est complètement sabordée. On la passe à préparer fébrilement la nuit de Pâques. On la prend pour un no man’s land, synonyme de vide, d’ennui.

Chaque samedi, il faudrait y penser, et cela commence la veille au soir. Chaque vendredi soir, nos frères juifs célèbrent le shabbat dans une joie exultante et paisible. C’est ce soir-là que s’est ouvert le shabbat de tous ceux qui l’attendaient. C’est le jour par excellence où Jésus vient délivrer ceux qui sont en état de purification, d’où le nom maladroit de « purgatoire ».

C’est le bon jour, chaque semaine, pour supplier que Jésus prenne dans son paradis – comme il a pris le Bon Larron le soir même – tous ceux qui sont partis vers lui. Surtout ceux qui ont été surpris dans des circonstances violentes, brutalement, sans avoir pu se préparer. Ou enchaînés, loin de lui. Ou encore n’ayant pas achevé sur terre un processus de guérison et de délivrance. Chaque samedi, demande à Jésus, par la Vierge Marie, d’être leur Libérateur. De hâter le temps où ils pourront enfin contempler sa Face glorieuse. Alors, au Ciel, toutes ces personnes se jetteront à ton cou pour te remercier : « Sois béni pour ce service d’amour ! Tu nous as engendrés à notre joie éternelle ! »

Qu’elles vivent à jamais ! C’est Jésus qui les évangélise, lui, l’Évangile en personne.

Ici encore, c’est notre petite copine de Normandie qui m’a aidé à saisir quelque chose de ce mystère : Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face est venue rejoindre ce peuple du Samedi saint. À cette table des pécheurs, où Jésus l’avait invitée à le rejoindre lui-même, elle partage le pain d’amertume des désespérés pendant dix-huit mois. Elle subit les mêmes tentations de s’arracher la vie, qui s’imposent à tant d’entre nous. Elle est plongée dans un souterrain, un trou noir : celui du soir du Vendredi saint. C’est sa descente aux enfers…

Tous les virus des philosophes du soupçon, qui contamineront notre siècle, l’ont harcelée. Marx et Nietzsche lui inoculaient leur venin, dans des « sifflements de serpents ». Eux ont été les maîtres du soupçon et de la méfiance : elle la maîtresse – ou plutôt la princesse – de l’abandon et de la confiance.

Mais dans ce corps à corps avec le Menteur, l’Homicide, elle n’a pas cédé d’un pouce. Elle a résisté jusqu’au sang de son âme. Elle lui rétorque : « Tu blasphèmes, eh bien, moi, j’aime ! » Agressée en sa foi, elle contre-attaque par l’amour. Elle repousse le Toto en lui tournant le dos, et en criant : « Credo ! Credo ! »

Et puisque croire c’est aimer, non seulement elle signe de son sang le Credo, mais, de la pointe d’un couteau, elle grave dans le bois du montant de sa porte ces simples mots : « Jésus : mon unique amour ». Ce qu’elle veut croire, elle le chante. Elle s’écrie : « T’aimer, c’est ma joie ! »

Avec Jésus, elle est descendue aux enfers non pour y demeurer ou simplement partager vide et ténèbres, mais précisément pour en arracher les habitants, pour les faire sortir à la lumière. Elle accepte que disparaissent les douces clartés du Ciel, que les étoiles même s’éclipsent, mais pour communiquer à ceux qui « gisent dans les ténèbres et l’ombre de la mort » [Lc 1, 79], la lumière de cette Face de Jésus qui l’éblouissait.

Si elle aime tant contempler le Suaire, c’est qu’elle aussi repose au tombeau avec Lui. Pour que d’autres ressuscitent : « La mort fait son œuvre en moi, et la vie en vous » [2 Co 4, 612].

Elle traverse la même épreuve que Jean-Baptiste dans la prison de Machéronte.

Notre siècle infecté des relents de la suspicion, Thérèse l’a parfumé de la douceur de l’abandon. Dieu l’a inventée comme ce vigoureux petit antidote capable de nous vacciner aujourd’hui contre ces microbes de mort.

Car elle nous somme – encore et toujours acculés à l’option décisive – : la désespérance meurtrière ou l’enfance de lumière. Le soir du Vendredi ou l’aube du Dimanche.

Thérèse est docteur de l’Amour, parce que d’abord confesseur de la Foi. Elle est apôtre, parce que d’abord martyre (1).

Un passage extraordinaire du Livre de Job fait saisir ce mystère du Samedi saint. D’abord, il goûte la déréliction : « Il a dressé sur ma route un mur infranchissable, mis des ténèbres sur mes sentiers. Il m’a dépouillé de ma gloire, ôté la couronne de ma tête. Il me cerne de toute part pour me faire disparaître. Il déracine comme un arbre mon espérance. Mes frères, il les a écartés de moi. Mes proches, mes familiers ont disparu. Les hôtes de ma maison m’ont oublié. Mes servantes me tiennent pour un intrus. Je suis un étranger à leurs yeux. Si j’appelle mon serviteur, il ne répond pas. Même les gamins me témoignent du mépris. Tous mes intimes m’ont en horreur. Mes préférés se sont retournés contre moi. Sous ma peau, ma chair tombe en pourriture » [19, 8-16].

Jusqu’ici, c’est la détresse la plus absolue. Tout à coup – éclair déchirant la nuit de l’Orient à l’Occident –, en une fraction de seconde, une phrase de feu :

« Mais je sais moi que mon Défenseur est vivant.

Que Lui le dernier se lèvera sur la poussière.

Après mon éveil, il me dressera près de lui,

et de ma chair je verrai Dieu.

Oui, celui que je verrai sera pour moi.

Celui que mes yeux contempleront ne sera pas un étranger.

Et mon cœur en moi se consume d’amour et de joie (2) » [Job 19, 25-27].

C’est un des trois grands cris de la Première Alliance, faisant pressentir la Résurrection. Les premières phrases sont celles des Apôtres, au Samedi saint. Le dernier cri, celui de Marie, Mère de l’Espérance, Étoile du matin, Aurore avant le jour.

(1) J’ai creusé tout ceci dans mon : Thérèse l’enfant, apôtre et martyre, éd. du Jubilé.

(2) Quand, à Jeunesse-Lumière, nous proclamons ce texte à l’office « des ténèbres », pour souligner le contraste, la première partie ici citée est lue sur une mélopée, la deuxième chantée à voix forte.