Les massacres de septembre 1792, qui firent 1 500 morts dans les prisons parisiennes et en province, dont de très nombreux prêtres, ne devaient pas grand-chose au hasard. Ils faisaient suite, depuis juillet 1789, à de nombreuses attaques contre les biens et les personnes de ceux qui représentaient, à un titre ou un autre, la religion catholique.
Ils avaient été préparés par une offensive idéologique des « Philosophes » qui, comme Voltaire et Rousseau, prétendaient incarner les « Lumières » mais ne pouvaient pas supporter que le bas peuple puisse bénéficier d’une éducation gratuite lui permettant de savoir lire et écrire. Quitte à diffamer les Frères des écoles chrétiennes, fondés par saint Jean-Baptiste de La Salle, en les traitant de « frères ignorantins ». On a là-dessus des textes sans appel que l’historien Christophe Carichon ne se prive pas de ramener à la surface dans son petit essai 1 sur Salomon Le Clercq, premier martyr de la Révolution française canonisé, grâce à un miracle intervenu au Venezuela en 2007. Dans un style très dynamique, cette « petite vie » nous fait aimer la douceur, le dévouement, le sens de la famille de cet homme qui avait tout donné au Christ pour les enfants du peuple.
Nul doute que sa canonisation donnera un nouvel élan aux Frères lasalliens qui exercent leur bienveillante tutelle sur plus d’un million d’élèves dans le monde actuellement.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Salomon_Leclercq