La majorité socialiste censée soutenir l’Etat-PS est-elle devenue fragile à ce point ? Au départ, un fait pénible mais ponctuel relevant de la police, en Franche-Comté. C’est dur à entendre, mais il provient d’abord de l’imposture d’un immigré illégal venu du Kosovo qui multiplie les mensonges et se cache depuis quatre ans dans le labyrinthe bureaucratique français malgré des demandes de départ répétées, et du drame familial qu’il impose à sa femme et à ses enfants, qu’il a conçus en Italie et qu’il maltraite en France, presque comme des otages…
Ensuite s’ajoute la manipulation politique par des idéologues compromettant l’avenir de leur pays, l’angélisme d’associations locales peu responsables et peu solvables dans leur générosité verbale, et les réactions embarrassées puis impatientées d’une administration submergée. Et cela devient une affaire nationale, l’affaire Leonarda, du nom de la malheureuse collégienne de 15 ans victime du cynisme des uns, de la lâcheté des autres et de l’anarchie qui s’étend…
Et voilà des milliers de lycéens jetés dans la rue par l’agitation politique rituelle, au nom d’une « solidarité » qui ne passe jamais de l’émotion à la réflexion. L’ineffable ministre de l’Education nationale Vincent Peillon désavoue publiquement le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, que de nombreux ténors socialistes prennent pour cible alors qu’il a cherché ici à faire son travail.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault se dit prêt à enclencher la marche arrière. Et le président de la République, François Hollande, se réfugie dans le silence…, mais son encombrante compagne Valérie Trierweiler se déclare du côté des protestataires.
Questions : les socialistes sont-ils conscients de devoir être un parti de gouvernement, ou bien pensent-ils que c’est déjà le moment du partage des dépouilles d’un régime agonisant ? Qui pilote la France ?