L’avenir du couple industriel franco-japonais Renault-Nissan semble devenu difficile avec l’intervention d’un troisième partenaire, l’État français, présent il est vrai auprès de l’ex-Régie Renault depuis 1945, et donc un habitué de cette vieille maison malgré les changements des dernières années. Mais depuis que Renault a contracté une « Alliance » outre-Mer avec le géant nippon Nissan, l’administration française n’est plus regardée avec les yeux de Chimène par le nouveau dirigeant de la marque au losange, Carlos Ghosn, qui se flatte de son « succès » auprès de son ami d’Extrême-Orient.
Alors, le jeune et fringant ministre de l’Économie Emmanuel Macron, avec son physique de jeune premier, pris d’un dépit subit, hausse le ton et s’exclame qu’il ne laissera « jamais considérer l’État comme un actionnaire au rabais », ni « dire des contre-vérités ». Il est vrai qu’au printemps dernier, l’État français a remis de l’argent dans le budget de ce ménage à trois : il réclame en échange le droit d’être davantage écouté quand on parle d’avenir…