La croissance chinoise se dirige vers son plus faible niveau depuis un quart de siècle, avec une baisse récente de l’activité manufacturière. Même si Pékin parle d’une « nouvelle normalité », en évoquant ses efforts pour rééquilibrer son économie vers la consommation intérieure et les services au détriment des exportations et de l’industrie lourde.
Autrefois – c’était à la fin des années 60, dans un livre célèbre, le ministre-académicien Alain Peyrefitte, baron d’un gaullisme libéral et savant, lançait cette prophétie politique, il est vrai en partie réalisée : « Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera »…
Demain, face à une accumulation de défis et de problèmes, dans un contexte de concurrence internationale, en particulier entre pays émergents, à côté de l’Inde voisine, faudra-t-il dire « Quand la Chine s’essoufflera » ?