Curieux spectacle, ces dernières semaines en France, en guise de campagne électorale : d’une part, le pilonnage médiatico-judiciaire sans répit du « candidat de la Droite et du Centre » François Fillon pour des faits restant à préciser, à établir ou à prouver par un singulier « Parquet national financier » créé par le fait du Prince avec sa bonne fée Mme Taubira… Et d’autre part la promotion quasi publicitaire savamment rythmée de la candidature rivale « En Marche » d’Emmanuel Macron, le jeune premier issu du quinquennat Hollande… La résultante des forces à l’heure actuelle : l’opposition libérale est frappée d’une sorte d’interdit comme si elle était jugée collectivement indigne de gouverner la France à la suite de défaillances individuelles réelles ou supposées…, et Macron le nouvel avatar sans programme du socialisme hollandiste est présenté par l’establishment dominant comme le remède unique aux graves problèmes du moment…
Aux Français de se remettre en ordre de marche, « En Marche », Gauche, Droite, comme un seul homme… Tout cela malgré le bilan globalement négatif du quinquennat qui a produit ce même Macron… Beau tour de passe-passe, avec l’aide de nombreux médias au conformisme idéologique et au sectarisme sidérants !
Et voilà le jeu de l’alternance démocratique court-circuité et bloqué. En l’absence apparente d’un président sortant fantomatique mais à l’efficacité négative, François Hollande, qui reste en coulisses à observer les effets de ses bombes à retardement… Et avec l’omniprésence de son successeur et dauphin consenti, Emmanuel Macron. Macron qui entérine et verrouille le chambardement sociétal de ce quinquennat « pour tous »… Macron qui croit pouvoir marcher sur les eaux de la Méditerranée de la France à l’Algérie, en récrivant l’histoire de l’humanité… « En marche », dans l’espoir de draguer le maximum d’électeurs… Quitte à injurier les générations précédentes en assimilant d’une façon absurde la colonisation à… un « crime contre l’humanité » ! Au risque d’encourager les violences dans les banlieues contre les forces de l’ordre, sur fond d’immigration incontrôlée, d’agitation extrémiste fauteuse de guérilla urbaine, et de grande délinquance déstabilisatrice. Démagogie oblige… En méprisant le passé et en négligeant le présent, on insulte l’avenir, et on compromet les dernières chances de redressement d’un pays à la dérive.