Les 10 premières fortunes de France représentent 700 000 emplois. Telle est la réalité, décrite avec précision dans l’ouvrage « A quoi servent les riches », écrit par deux chercheurs de l’IREF : Maître Jean-Philippe Delsol, administrateur, et Nicolas Lecaussin, directeur du développement. Achetez le livre en cliquant ici.
Parmi les premières fortunes, on compte Bernard Arnault (1ère fortune de France avec 21.2 Mds d’euros), Gérard Mulliez (2ème avec 21 Mds) et Liliane Bettencourt (3ème avec 17.5 Mds d’euros) ou bien Vincent Bolloré (10ème avec 3.8 Mds d’euros). La plupart du temps on parle de ces riches avec mépris, en révélant leur fortune et en la comparant aux salaires des Français ou en les réduisant à des faits divers comme le conflit au sein de la famille Bettencourt, entre la mère et la fille. Pourtant, toutes ces fortunes représentent des entreprises, des centaines de milliers d’emplois et aussi des milliards d’impôt pour l’Etat. Faisons un calcul simple. Bernard Arnault, première fortune de France, c’est le groupe LVMH, c’est-à-dire 80 000 emplois. Gérard Mulliez, deuxième fortune, c’est aussi le Groupe Auchan, donc 262 000 emplois. Liliane Bettencourt c’est l’Oréal (66 000 emplois). Parmi les 10 premières fortunes de France, nous trouvons, en plus de ceux déjà cités, Bertrand Puech (Groupe Hermès), François Pinault (PPR Distribution), Serge Dassault (Groupe Dassault), Margarita Louis-Dreyfus (Groupe Louis Dreyfus), Pierre Castel (Groupe Castel Frères), Alain Wertheimer (Chanel Luxe). Ils représentent plus de 700 000 emplois ! Rien que pour les 10 premières fortunes ! Si l’on compte les emplois créés par la totalité des 500 fortunes professionnelles du classement, nous arrivons à des millions d’emplois. Alors, que doit-on faire ? Redistribuer leur fortune qui représente 14 % du PIB, c’est – à-dire 272 Mds d’euros. Redistribuer cette somme aux 8.2 millions de pauvres recensés par l’INSEE en 2010 équivaudrait à donner à chacun d‘eux environ 33 000 euros. C’est une jolie somme mais elle n’est pas suffisante pour vivre toute une vie. Vaut-elle un emploi ? Et que représenterait la fin des rémunérations des patrons du CAC 40 par rapport au nombre d’emplois générés par leurs entreprises : 4.35 millions de personnes (dont 1 million en France) pour un chiffre d’affaires de 1 262 Mds d’euros en 2010 ?
http://www.irefeurope.org/content/pour-vaincre-le-ch%C3%B4mage-mieux-vaut-%C3%AAtre-le-pr%C3%A9sident-des-riches