« Plongez dans l’histoire ! » - France Catholique
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« Plongez dans l’histoire ! »

La Cité de l’Histoire, conçue par Amaclio Productions, vient d’ouvrir ses portes à la Défense. Parcours immersif, frise chronologique, animation… Son directeur, l’historien et écrivain Franck Ferrand, en détaille le programme. Alléchant !
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© Cité de l’histoire

Le parcours immersif se déroule en 15 salles. Comment avez-vous sélectionné les grandes dates de l’histoire de France ?

Franck Ferrand : Nous avons conçu ce parcours comme une remontée dans le temps, c’est-à-dire que c’est un parcours à rebours. Au départ, quand nous avons établi le programme, il y avait 35 scènes. Il a fallu n’en garder que 15… Quel dilemme ! Finalement, les scènes que nous avons conservées correspondent aux points d’inflexion de l’histoire de France. Ce qu’il reste, vraiment, c’est ce qui ne peut être enlevé.

Pour beaucoup, cette histoire commence au baptême de Clovis, pour d’autres… à la Révolution ! Quel choix avez-vous fait ?

Quel a été le point de départ de l’histoire de France : Alésia ? Le baptême de Clovis ? Le partage de Charlemagne ? Nous avons choisi de commencer notre histoire au traité de Verdun, en 843, quand la France commence à s’appeler la France. Et, comme nous remontons le temps, notre parcours débute en 1992, au moment où la France choisit un autre destin, celui de l’intégration européenne. Le parcours, ce sont donc les douze siècles qui s’étendent du milieu du IXe siècle à la fin du XXe siècle. Mais nous n’avons oublié ni Charlemagne, ni Geneviève – qui fut si proche de Clovis : tous deux se trouvent dans la dernière salle, à la fin du parcours.

Quelle place faites-vous à la dimension chrétienne de la France ?

Il n’y a pas d’histoire de France sans référence chrétienne ! Nous y faisons plusieurs allusions directes, par exemple dans la salle de classe puisque la scène se situe en 1905, au moment de la séparation de l’Église et de l’État. Vous aurez noté aussi la présence de Jeanne d’Arc. Et nous consacrons une salle entière à la construction des cathédrales et à la présence des abbayes dans les campagnes, le « blanc manteau d’églises » dont parle le moine Raoul Glaber dès le XIe siècle. Il y a aussi le sacre d’Hugues Capet, avec tous ces prélats qui, délégués en quelque sorte par les barons de France, vont sacrer le roi et faire de lui le lieutenant de Dieu sur Terre. Toutes ces références s’inscrivent évidemment dans un tissu plus large. L’histoire de la France n’est pas seulement l’histoire de l’Église, mais elle ne peut pas en être longuement détachée.

Retrouvez l’entretien complet dans le magazine.

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La Cité de l’Histoire
Sous la Grande Arche,
1, parvis de la Défense – 92400 Puteaux
www.cite-histoire.com