Une petite ville isolée militairement. Des familles endeuillées après avoir enterré leurs morts. Des blessés en train de se rétablir dans les hôpitaux. Et une Église locale, celle du vicariat apostolique de Jolo, qui fait tout son possible pour insuffler de l’espérance à la minorité chrétienne tandis que les musulmans manifestent leur solidarité, dans un climat de peur et de douleur dans cette ville appauvrie de la province de Sulu. Telle est la situation de la capitale de l’île de Jolo, après le double attentat à la bombe dans la cathédrale Notre-Dame du Carmel du 27 janvier dernier qui a été fatal à 23 personnes et en a blessé 112 autres.
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