« Je suis en première année d’études de commerce. Le cricket et le football sont mes passe-temps favoris. J’appartiens à la petite communauté des chrétiens pakistanais, qui compose 2% de la population. Personne dans ma famille n’a été enlevé ou n’a subi de violences, mais j’ai été victime de discrimination de la part de mes camarades de classe et professeurs, à cause de ma religion ».
« Alors que j’étais écolier, quand j’ai signalé qu’un camarade de classe musulman avait triché, le professeur m’a répondu : “il ne triche pas, c’est vous qui trichez”. Le camarade de classe m’a alors surnommé “bhangie”, ce qui signifie « balayeur des rues » ou « nettoyeur de caniveaux ». Il s’est moqué de moi en utilisant des termes irrespectueux pour ma foi. Mais je ne pouvais pas lui rendre la pareille. Si je l’avais fait, j’aurais pu être inculpé de blasphème, et ma famille en aurait souffert. Je suis resté silencieux ».
Pour aller plus loin :
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies
- SYRIE : ENTRE CONFLITS ARMES ET DIALOGUE INTERNE
- Liste des ouvriers pastoraux, Evêques, Prêtres, Religieux, Religieuses et Laics tués en 2011 et 2010
- Vladimir Ghika : le contexte politique avant la guerre de 1914-1918
- Dénoncer les abus sectaires dans la vie consacrée et passer l’épreuve en union au Christ Epoux