La libération des quatre otages français du Niger après trois ans de captivité n’aura apporté à peu près aucun répit politique à François Hollande et à son gouvernement, courbés sous les rafales de la révolte générale contre la fiscalité galopante. Après l’instant de la joie légitime de revoir des compatriotes reparaître à l’air libre, c’est même un nouveau début de polémique qui jaillit sur le thème de la rançon que les gouvernants nient avoir versée aux ravisseurs, mais que tous les médias évoquent…
Au demeurant, à un autre sens du terme, il reste peut-être une autre personne à libérer : c’est le président Hollande en personne, prisonnier d’un destin national pour lequel il n’était sans doute pas fait, et devenu presque l’otage d’un entourage politique sectaire, non pas au Sahel, mais à Paris, entre le PS et les Verts, des « amis » envahissants qui le gênent dans ses moindres mouvements et jusque dans ses déclarations publiques…