Nouvelles menaces sur l’embryon humain au Parlement - France Catholique
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Nouvelles menaces sur l’embryon humain au Parlement

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Du 28 mars au 2 avril, l’Assemblée nationale se saisit – hâtivement – d’un nouveau projet de loi dangereux : il s’agit d’autoriser la recherche sur l’embryon humain. Hélas, l’utilisation des embryons pour la recherche médicale ou pharmaceutique conduit à leur destruction : car, ils sont disloqués pour obtenir des « cellules-souches » embryonnaires, souligne l’Alliance VITA. Selon elle, un des motifs invoqués est de « pouvoir tester de nouveaux médicaments », ou de « réaliser des recherches sans passer par les tests sur les animaux qui, eux, sont onéreux( !) et nécessitent une formation et des installations spécifiques »…

La proposition de loi du 28 mars accentue le risque d’utiliser l’embryon comme « cobaye gratuit », souligne-t-on. Elle supprime une exigence de la loi de bioéthique de 2011 précisant que « les recherches alternatives à celles sur l’embryon humain et conformes à l’éthique doivent être favorisées »… ! Or, ces recherches alternatives respectueuses de l’être humain existent : en particulier celles utilisant les cellules souches adultes, notamment les cellules issues de sang de cordon ombilical et placentaire. Cela se fait en France. Ou la reprogrammation de cellules souches adultes. Cela se fait au Japon, où un essai clinique aura lieu dès cette année 2013 pour soigner la « macula » de l’œil. Ces recherches alternatives, déjà couronnées par un Prix Nobel en 2012, sont prometteuses.

La Cour européenne de Justice a fait des mises en garde dès octobre 2011 contre la destruction d’embryons humains. Mais les idéologues matérialistes et certains détenteurs d’intérêts financiers semblent sourds à tout appel, et à toute alternative. Le prix de ce cynisme sera lourd.