Et voilà, « Planned Parenthood » [Planning Familial aux USA] est sympa avec les femmes désirant avorter pour choisir le sexe de l’enfant. Nous le soupçonnions depuis un bon bout de temps, mais c’est confirmé ces jours-ci par le groupe « Live Action » [Action Vitale] qui a tout enregistré.
« Live Action » a envoyé ses enquêtrices, se présentant comme enceintes, dans des cliniques du Planning Familial de par le pays. Elles ont déclaré au personnel des cliniques qu’elles souhaitaient n’avoir qu’un garçon, et donc qu’elles voulaient avorter si c’était une fille.
En fait, le Planning Familial sentait qu’une investigation était en cours. Le mois dernier, une annonce a été publiée déclarant que certains de leurs établissements avaient reçu la visite de personnes dont elles se méfiaient, demandant à avorter si elles attendaient une fille. Évidemment, le soupçon flottait déjà. « Action Vitale », menée par la dynamique Lila Rose a piégé plusieurs fois le Planning Familial.
La première fois, Lila s’est présentée comme âgée de 13 ans, se disant avoir été engrossée par son ami âgé de 30 ans ; un cas relevant légalement du viol. Le Planning Familial a-t-il réagi en alertant la police ? Nullement. On lui a conseillé de mentir sur son âge afin de protéger son petit ami.
Un peu plus tard, Lila et son équipe ont lancé des appels téléphoniques au Planning Familial pour proposer des donations affectées à l’avortement d’enfants noirs. Nul objection de la part des bureaux du Planning Familial contactés, trop contents d’encaisser des dons soumis à cette condition raciste. Ce n’est guère étonnant, car bien des établissements du Planning Familial sont situés dans des quartiers peuplés de minorités.
L’an dernier, lorsque la dirigeante du Planning Familial Cecile Richards sollicitait des subventions fédérales, dont elle a déjà récolté 300 millions de dollars, a déclaré au cours d’une émission de télévision que le Planning Familial avait besoin d’argent pour les mammographies de femmes miséreuses. « Action Vitale » a téléphoné à une trentaine de cliniques du Planning Familial pour demander des mammographies. Devinez la réponse? Aucune de ces cliniques ne pratiquait de mammographies.
Il n’est pas étonnant que la photo de Lila Rose soit affichée dans la plupart des bureaux du Planning Familial.
Pour son dernier exploit, « Action Vitale » a publié l’enregistrement fait à Austin (Texas) du programme élaboré par un jovial membre du Planning Familial aidant une simulatrice d’Action Vitale pour l’avortement de son enfant au cas où ce serait une fille. L’employée de la clinique dit à la soi-disant « femme enceinte » qu’elle devrait attendre le cinquième mois pour connaître le sexe de l’enfant. Alors, on pourrait tuer l’enfant si c’était une fille. Un avortement au cinquième mois touche un enfant pratiquement entièrement formé.
Selon l’expert démographe Nicholas Eberstadt, de l’Institut de l’Entreprise Américaine, la pratique de l’avortement pour choix du sexe est répandue dans le monde entier. Alors que le problème est plus aigu en Chine, en Inde et en Europe de l’Est, il existe ici même aux États-Unis. En certains endroits, on dit que les mots les plus dangereux pour un enfant dans le sein de sa mère sont : « c’est une fille.»
On pourrait imaginer que même les féministes pro-avortement s’opposeraient à une telle pratique. Elles ont même condamné les avortements pour choix du sexe dans les conclusions de la Conférence des femmes de Pékin. Mais quand Steven Mosher revint de Chine citant la politique « un enfant par famille » et son impact sur les naissances de filles, l’ont-elles écouté ? Pas question !
La crise se répandant et prenant de l’ampleur, tout ce dont les féministes pro-avortement veulent parler réside dans la seule question sous-jacente: avoir un fils. Pour les pro-avortement fondamentalistes, rien — absolument rien — ne devrait priver une femme de son droit à choisir d’avorter, même dans le but délibéré de mettre à mort une fillette à mettre au monde.
Et quelle fut leur réaction aux derniers enregistrements effectués par « Action Vitale » ? Kat Manan, « écrivain, guérisseuse et prêtresse », vient de publier ceci sur le site OpenSalon.com : « quand j’ai appris, voici quelques semaines, que le Planning Familial soupçonnait la préparation de nouvelles attaques, je me suis demandé ce que mijotaient cette espèce de sale petite vipère menteuse de Lila Rose et les gens d’Action Vitale.»
Le Planning Familial fut plus circonspect. Un porte-parole du Planning Familial a déclaré au journal « Huffington Post » que la personne que l’on voit sur cette video « n’a pas suivi nos procédures » pour traiter un « problème extrêmement inhabituel. » Ils disent avoir licencié la personne responsable et lancé un programme de formation du personnel de la clinique en cas de « problème extrêmement inhabituel ». Et ce dernier mot : « Aucune clinique du Planning Familial ne refusera l’avortement à une femme à cause des motifs qui la poussent à avorter. »
En fait, le Planning Familial n’a jamais entendu dire qu’il eût réprouvé un avortement. Tuer des bébés noirs ? Pas de problème. Avortement secret pour protéger le violeur des enquêtes de la police ? Pas de problème. Tuer des fillettes à naître ? Pas de problème.
Une bonne nouvelle, le nom de « Planning Familial » est tellement terni qu’une association comme « Susan G. Komen for the Cure » [Association pour la recherche sur le cancer] a tenté — hélas sans succès — de s’en éloigner et de couper ses subventions. Et même le Scoutisme féminin doit mentir pour faire passer des dons.
On peut imaginer qu’un jour cesseront les subventions fédérales à cet épouvantable organisme. Les enregistrements diffusés par « Action Vitale » se répandent dans ce but. Bravo, « Action Vitale », Brava, Lila.
Austin Ruse
— –
Illustration : Le choix du sexe en Amérique: sexo-génocide.
— –
Source : http://www.thecatholicthing.org/columns/2012/on-killing-baby-girls.html
