_ « il proposera une structuration du discours musical avec ses modes de valeurs et d’intensités, proches du sérialisme et avec des « neumes rythmiques » qui ramènent d’une certaine manière à la musique amesurée des Grecs ou au chant grégorien qu’il appréciait tant. » nous dit Enrique Merello Guilleminot, sur le site F.C., à propos d’Olivier Messiaen.
Pour ce qui me concerne, je n’ai jamais apprécié aucune des oeuvres entendues.
Pire encore, je ne supporte pas du tout lorsque, chaque année, durant le récit de la création l’organiste gratifie l’assemblée de ce j’appelle une succession de « bruits cauchemardesques » qui sont censés, selon Messiaen, évoquer l’aube des temps.
Je suis alors pris d’une irrépressible envie de me boucher les oreilles ou de fuir. Mais ce n’est pas très convenable, alors je m’abstiens. ..
Inutile de dire que comme support de méditation, c’est plutôt contre-productif.
Je ne partage en rien l’enthousiasme du rédacteur de l’article.
Peut-être suis-je totalement ringard ou inculte, mais je ne me retrouve pas dans une musique qui me paraît essentiellement propre à ne ravir que des esthètes un peu snobs et/ou amateurs de concepts ésotériques.
Pour ma part, même le silence me parle plus de Dieu et est bien plus mélodieux que Messiaen ne saurait l’être.
