Le ministre de l’Intérieur vient d’envoyer une circulaire très dure aux Préfets qui fait voler en éclats la liberté de conscience et la liberté d’action des maires réticents à l’idée de célébrer des « mariages homosexuels ».
Ce ministre de la République socialiste, Manuel Valls, déjà expert dans l’arrestation des citoyens innocents, a écrit dans ce texte officiel signé de sa main le 13 juin que « le juge des référés peut donner injonction au maire de procéder à la célébration sans délai éventuellement sous astreinte ». Il va jusqu’à considérer que le refus de célébrer un « mariage » entre personnes de même sexe « peut constituer une voie de fait (sic), c’est-à-dire une atteinte grave portée à une liberté fondamentale (sic)». Dans cette logique, l’implacable M. Valls poursuit par cette menace directe: « La conséquence de cette qualification de voie de fait est de rendre compétent le président du tribunal de grande instance statuant en référé ». Ceci sur l’article 809 du Code de procédure civile, qui parle… soit de « prévenir un dommage imminent », soit de « faire cesser un trouble manifestement illicite »… Désormais, le régime semble considérer que c’est causer dommages et troubles que de s’opposer à la dénaturation de l’humanité à travers la contrefaçon du mariage.
Et, gardien du désordre, M. Valls précise, comme si c’était un cas d’urgence vitale, que le juge des référés « peut donner injonction au maire de procéder à la célébration sans délai, éventuellement sous astreinte », et que « le maire est également exposé au risque d’une demande de dommages et intérêts ». On rappelle à ce propos que les maires résistants s’exposent à des poursuites pénales fixées au tarif exorbitant de 5 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende. L’Etat-PS utilise des marteaux-pilons quand il part à la chasse aux mouches.
Le président normalisé François Hollande avait naguère promis le respect de la liberté de conscience à l’Association des maires de France, mais… dès le lendemain, il était revenu sur sa parole, sous la pression de deux commissaires politiques du lobby Gay-LGBT.
Désormais, les élus locaux vont devoir appliquer sous la menace la morale d’Etat du lobby Gay, l’oligarchie LGBT étant devenue le noyau dur de l’Etat-PS pour ces questions de société, avec la complicité de nombreux médias à la botte de cet Etat, dans un pays qui ressemble de plus en plus à une dictature, tantôt sournoise, tantôt brutale. Mais le temps est à l’orage, avec une météo politique très incertaine.
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