Macron se tait mais les faits parlent désormais - France Catholique
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Macron se tait mais les faits parlent désormais

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Se sont accumulés sur mon bureau nombre d’informations dont il n’est pas question ici de révéler certaines sources : les « dénonciateurs » anti-Fillon se sont bien gardé de donner du « qui-ou-qui » les avaient tuyautés… Leur silence cependant empêche de penser sérieuses leurs accusations, en elles-mêmes inacceptables.

D’abord et donc quelques remarques accompagnées de quelques échos entre guillemets.

La première permet de s’étonner de la rapidité dont ont fait preuve les médias et réseaux sociaux, s’emballant si précocement à propos d’une « affaire qui, pour le moment, n’en est pas une » que chacun en est resté ébahi.

En effet, il aurait au moins été convenable d’attendre que François Fillon soit réellement accusé, puis, (pourquoi pas ?), incarcéré : c’est que la « fausse affaire » en question n’a été et ne reste qu’une création artificielle « vite conçue » entre comparses de mauvais aloi. Leur but en effet, voulu par tous les socialistes et quelques autres, était d’« assassiner » (symboliquement seulement ou au moins moralement et pratiquement ?) une personne que l’on désirait et désire toujours éjecter du panorama… !

Une seconde souligne combien l’actualité fragilise « (notre) société…, en perte totale de repères et de confiance ». On voit et entend des faits surprenants : la télé lance en l’air un mot d’accusation, et nombre d’auditeurs, au garde à vous, acquiescent aussitôt sans même en discuter…

Exemple : l’un des lecteurs du dossier s’étonne, quoiqu’ayant une grande habitude de l’Internet, qu’il suffise de lancer sur les ondes quelques « insinuations », pourtant non prouvées : cela suffit pour qu’elles « deviennent des faits » assurés.

Mes informateurs et/ou interlocuteurs, qui ne seront pas trahis, avouent ne pas être en mesure de penser « si François Fillon est ou non coupable de quoi que ce soit » : il faudrait tout de même que l’on n’oublie point la loi sur la présomption d’innocence que les justiciers mis en place par Madame Taubira se sont empressés de mettre à la poubelle. Quant à moi, je m’en tiens aux dires de Fillon parce que je crois cet homme vraiment sincère et fiable, n’ayant reçu aucune preuve du contraire.

Mais en vérité ce qui est visé par les messages reçus se situe à « un (tout) autre niveau », comme l’écrit un dominicain : mon lecteur s’en rendra compte peu à peu… Déjà, l’un de ces informateurs ne peut que signifier combien cette affaire le trouble puisque rien n’est en fait avéré, alors que la presque quasi totalité des médias n’hésitent pas à « considérer » qu’évidemment « ça l’est », avéré ! Ainsi se conçoit en France la vertu de miséricorde…

Hélas, nombre de personnalités politiques adoptent la même prudente et affolée certitude tout en s’accrochant aux basques d’Emmanuel Macron, qui ne demande pas mieux que de paraître, avec sa nounou, en sauveur… Il est probable qu’ils ont peur, d’une peur à vrai dire assez logique.

Souvent il est nécessaire de se tourner sur tel exemple offert par le passé et de s’interroger : ce que conseille un de mes conseillers, qui « rappelle, entre autre et pour ceux qui l’auraient oublié, la prétendue ’’affaire Éric Woerth’’ » : l’accusé dut attendre plusieurs années avant de sortir de la « quarantaine » en laquelle la société l’avait enfermé, avant en somme d’être enfin « entièrement blanchi ». Mais non remboursé…

Revenons à François Fillon : d’abord est donc constaté et vérifié que rien n’apparaît illégal en son dossier. Pour ce qui touche à l’argent, « quelles que soient les sommes en jeu », on ne peut que reconnaître l’exemple de certains de nos footballeurs qui gagnent en un mois bien plus que notre ancien ministre, sans pour autant qu’ils soient traînés dans la boue…

Mais il convient enfin d’en venir au pire, dont on ne peut comprendre comment certains ont osé en user contre Fillon : « Une attaque virulente qui, faute de pouvoir s’en prendre directement à un homme, vise sa femme au prétexte d’un emploi fictif, ce qui, je le répète, est peut-être vrai, peut-être faux, en tout cas difficile à prouver dans un sens ou dans un autre. Et pour le moment appuyée sur quelques modestes témoignages douteux » écrit encore le même dominicain…

Son analyse est prudente (peut-être ou sans doute trop), mais aussi juste en même temps qu’exacte : les agitateurs qui s’acharnent sur Fillon, en fait une proie à déchiqueter, devraient méditer sur l’inconcevable mauvaiseté de leur attitude. Abject.

Vivement que le peuple de France se rende compte que des imposteurs, souvent anonymes, les manipulent : l’invraisemblable en effet c’est que, depuis ce « point de départ », rien de plus n’a enrichi le fichier, comme si ce point-là était également un « point d’arrivée »… le but étant apparemment atteint. Or l’on a depuis quelques jours compris que ce but n’était rien d’autre que la chute de ce candidat afin d’en élever un autre.
Patience, ce point va être rapidement atteint.

Si la polémique ne s’appuie que « sur des fondements aussi ténus », c’est qu’existe à l’évidence un orchestre « ad hoc » (soit conforme… et donc chargé de manipuler les faits et les conclusions sans que les responsables aient à s’afficher au grand jour comme d’ailleurs sans avoir eu pour l’instant à avouer leur dessein). Et s’il en est bien ainsi il faut alors convenir que l’on cache, plus ou moins bien, ces « grands intérêts » insoupçonnés et jusqu’ici dissimulés…

La réflexion s’appuie sur ce qui a été dit sur une page de Facebook : l’auteur n’a pu être retrouvé… les éléments avancés n’ont pu être vérifiés… les preuves restées plus qu’hypothétiques… Qu’importe, l’essentiel a été préservé : « On peut se poser certaines questions fort bien ’’occultées’’ (caché, ou étouffé, dissimulé, escamoté, entravé etc…) et qu’il faut être prudent et patient dans les appréciations portées. Dans quelque sens que ce soit… »

Mais je me persuade aisément aujourd’hui qu’il convient de trancher l’énigme en quelques mots clairs et justes à défaut de disposer d’un sabre (ce que je regrette bien d’ailleurs, n’étant qu’un pauvre homme tenté par la violence).


Nous voici donc parvenu au plus décisif : il concerne en premier le monde des journalistes, en second celui des politiciens.

Question ici capitale : ces journalistes n’existent-ils que pour nous informer ? Certains bien entendu, mais un nombre relativement important, non ! Ces derniers sont avant tout les serviles amis de ’’Groupes financiers’’. Or ceux-ci ne cessent jamais, nous en sommes tous conscients, de manipuler à leur guise les opinions publiques dans le seul but de pouvoir mettre en œuvre leur stratégie de développement ! D’abord les Gros Sous ! On sait que ceux-là vont toujours vers les banquiers, soit… les amis, secrets ou non, d’Emmanuel Macron…

Il convient donc désormais de se poser les vraies et éclairantes questions :

1/ À qui appartient BFM/TV ? Cette chaîne passe son temps à « casser du Fillon » : dans quel espoir ? Quel dessein, quel but ? On sait fort bien qu’un personnage bien connu du « fils de Hollande », Patrick Drahi, cet homme d’affaires surpuissant, ce citoyen (?) franco-maroco-israélien, n’est autre que le propriétaire du groupe SFR : mais surtout d’Altice médias, en laquelle se cachent la bagatelle d’une dizaine de chaines d’info, de 20 magazines, de 7 sites Internet, de 7 Applis Mobile, de 11 Applis Tablette… Les plus connus comme les plus influents sont BFM/TV, RMC, L’Express, Libération, Côté Maison, L’Expansion, Mieux Vivre, Votre Argent, Studio Ciné, i24 News etc… Ils ne se privent pas d’exercer cet avantage, ici contre Fillon.

2/ Que peut-on penser des actions d’une telle puissance ?
Elle dispose, on le comprend, d’une audience médiatique qui ne peut être que victorieuse : considère, lecteur, qu’elle est en mesure de faire passer ses messages en permanence à… au moins 50% de la population Française (chiffres ACPM). Ce qui signifie que pas une famille en notre pays ne peut échapper à leurs informations.

3/ Posons-nous une troisième et utile question : pourquoi ces médias « cassent-ils François Fillon » sans avouer leurs intentions ?
Parce qu’il leur convient d’avancer bouche cousue, et de se faire ainsi passer pour de pauvres petits innocents : tactique qui réussit fort bien auprès des naïfs, soit les plus nombreux parmi les auditeurs et les spectateurs.

4/ Ne serait-ce pas pour faire monter Emmanuel Macron ?

Bonne et décisive question : oui, le but premier est de virer François Fillon, manu militari s’il le faut. Oui encore cette fois pour nous montrer avec insistance le jeune millionnaire qu’est Emmanuel Macron (en un an il a « gagné » – sans grands efforts – la bagatelle de deux millions d’euros à lui confiés par ses chers amis les banquiers…).

Il suffit, pour s’informer valablement, d’aller ouvrir « Drahi Macron » : et de lire d’innombrables commentaires du type : « Bernard Mourad, ancien Banquier et patron d’Altice Media Group (groupe de Drahi) a abandonné ses fonctions pour rejoindre l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron comme conseiller spécial et pour structurer le mouvement ’’en marche’’ ».

Quelques précisions sont tout de même nécessaires pour enfoncer le clou : en 2014, Monsieur de Montebourg, apprend le rachat de SFR par Drahi qui se trouve en concurrence avec Bouygues : aussitôt notre ministre s’y oppose, proclamant haut et fort : « Numericable a une holding au Luxembourg ; son entreprise est cotée à la Bourse d’Amsterdam et sa participation personnelle est à Guernesey, paradis fiscal de Sa Majesté la reine d’Angleterre. Lui-même est résident suisse ! Nous avons donc des questions fiscales à lui poser ! »

Mais une manœuvre inattendue parce qu’extraordinaire ne tarde pas à survenir : un feu vert discret a été accordé ! Pour combien ? Question oiseuse car « on ne sait pas ». (Ce qui n’empêche point les loups d’annoncer que madame Fillon a reçu des centaines de milliers d’euros, en fait 1.500 par mois de travail…)
Mais voici soudain que surgit le diable de sa boîte : Emmanuel Macron soi-même, ad honores probablement… : il n’arrive, lui, « que » pour soutenir ou obtenir le rachat de SFR par Numéricable, précieuse pépite de Drahi…
 Mais que cherche Macron, cet énarque ex banquier de la Banque Rothschild et à ce moment-là encore ministre des finances de François Hollande ? (Il faut ajouter, pour se détendre, que ce présumé notable cherche désespérément à se faire recevoir par Monsieur Trump…) Il complète son curriculum vitae en y inscrivant la culotée remarque qu’il ne se présente que comme « candidat hors Système ». Prétention stupéfiante, car en réalité il a déjà mis en place « son système », un simulacre de parti puisqu’uniquement centré sur sa personne…

La machine à déboussoler les neurones des Français tourne toujours à plein régime : l’on entend des socialistes, peut-être les yeux scintillant de désir devant les sardines d’or qui frétillent autour d’Emmanuel, s’extasier sur les mérites du jeune homme de 40 ans qui n’a encore rien fait de vraiment notable. Ségolène Royal fait connaître son récent amour ; Bernard Kouchner voit en lui un brillant humaniste ; Pierre Bergé, au nom des milliardaires, approuve le futur restaurateur de la sociale-démocratie ; Jean-Pierre Mignard, un inconnu, se rend grâce d’appartenir au comité politique d’En Marche… Bien d’autres, même de droite, s’agenouillent en pensée devant ce nabab en puissance. Etc..

Mais il se trouve opportunément que se découvre un « quelque chose » d’assez inattendu : on apprend que « Macron se révèle être le candidat de l’oligarchie capitaliste ». Plus fort encore que ce que l’on aurait pu reprocher à François Fillon ? Et candidat à quoi ? À la clef de l’Élysée, naturellement. Même encore bébé il a bien le droit d’être ambitieux…

En somme, l’Argent des milliardaires serait-il venu en secret au secours de cette candidature qui ne manquerait pas d’être fort appréciée dans ces milieux d’affaires ? Qu’est-ce à dire ?

Chers lecteurs, voilà quelques éléments pour mieux apprécier ce qui arrive au petit Fillon avec son petit million, excédent de la Primaire dont il était sorti vainqueur. Contre lui se sont levés de « Grandes Âmes » fort dotées en menue monnaie, celles donc des Financiers de Grande Envergure, porteurs de fortunes peut-être sorties directement de Suisse ou du Bahamas comme de tous les lieux où les utiles financiers cachent frileusement leurs Gros Sous : mais Macron apprendra bien un jour et à ses dépends que ses messieurs d’or cousus finissent toujours par réclamer des dividendes de toutes sortes à ceux qu’ils ont protégés. La Finance alors se révèle une idole sans miséricorde.

Il est temps de le dire : garder Macron comme candidat serait une anomalie, c’est-à-dire se mettre dans les bras de ces délicats tuteurs. De plus ce serait enfermer Fillon définitivement en ce carcan qui lui a été imposé, lui signifier qu’il ne peut désormais attendre de la France qu’une évidente injustice.

Il est vrai que chez certains politichiens l’injustice en question serait plutôt bien vue.