Ce lundi de Pâques, nous sommes toujours dans la lumière de la Résurrection. En effet, nous ne pouvons échapper à cet événement qui change tout, absolument tout. L’énigme de la condition humaine se trouve, à cause de Jésus de Nazareth, dénouée de façon radicale, pour une raison essentielle: la mort n’est plus le dernier mot de l’histoire humaine, parce qu’il y a eu ce matin, où Marie de Magdala s’est trouvée devant le tombeau vide, la pierre qui fermait le tombeau ayant été enlevée. Le Christ est ressuscité et nous signifie que nous aussi ressusciterons à sa suite.
Quel est le plus grand scandale? Que Jésus soit mort de la façon la plus ignominieuse ou qu’il ait triomphé de la mort? Bien sûr, il nous est impossible, à nous chrétiens, de dissocier la crucifixion du matin de Pâques. Mais autant nos contemporains sont disposés à comprendre que le juste entre les justes ait péri de la façon la plus cruelle, autant ils sont fermé à la seule idée d’une traversée victorieuse de la mort. C’est Staline qui affirmait qu’en ce monde la mort a toujours le dernier mot, et spontanément l’opinion commune acquiesce à ce qui apparaît comme un simple constat d’une réalité brutale et intransgressible. D’où le scandale de ce Jésus de Nazareth qui affirme la victoire absolue de la vie et la propulsion de notre humanité hors de la fatalité physique de la mortalité. C’est ce scandale qui est notre plus grande fierté! Christ est ressuscité, oui il est vraiment ressuscité !
Lu le 25 avril sur Radio Notre-Dame
