sous la direction d’Antoine de Champeaux, éd. Lavauzelle 2010, 284 pages dont 8 de biographie et documentation bibliographique.
Ces mélanges sont offerts au Lt colonel Michel David, auteur d’une thèse sur les maquis autochtones face au Viet-Minh, au moment où il achève sa carrière de professeur à St Cyr-Coetquidan.
Sur 17 articles, neuf sont consacrés au Vietnam, parmi lesquels un hommage d’Antoine Champeaux à toutes les troupes indigènes ayant participé à ce conflit, reproduisant 36 citations collectives obtenues par ces troupes. Sont également analysés : – l’action au Vietnam des Chinois (J.Valette) et des Américains (C.Dutrône, P.Gaujac, M.Goya)) – la personnalité du colonel Nemo (G.Mathias) inspirateur oublié de la doctrine de contre-insurrection, reprise par Galula – l’action du 2ème BEP au Tonkin (J.Muelle)– la haute figure de l’adjudant-chef Hoang, chef des Nung ralliés au GCMA (E.Deroo) – les rats de Nam Youm, soldats perdus à Dien Bien Phu (E.Warnant).
D’autres chapitres sont consacrés à – Suchet, pacificateur de l’Aragon (T. Noulens) – à la Révolution à Nice (1792-1799 – J.-L. Riccioli) – aux maquis alpins de 1944 (G. Aubagnac) – au Selbschutz de Silésie (R.Porte) – à l’évolution des troupes coloniales au 19ème siècle (J. Frémeaux).
Deux auteurs présentent des réflexions générales : – le témoignage en histoire militaire (D.Domergue- Cloarec), et surtout De la Bataille à la petite Guerre, où J.-P. Bois évoque le renouveau de l’histoire des guerres, impulsé en 1941 par Emile Léonard, poursuivie par A. Martel, A. Corvisier, Ph. Contamine et J. Maurin, achevée par le SHAT ; il montre comment la bataille décisive n’excluait pas de petites opérations, lesquelles ont actuellement dérivé sur le terrorisme.
Maurice Faivre,