Les capacités des Djihadistes de Daech préoccupent l’armée - France Catholique
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Les capacités des Djihadistes de Daech préoccupent l’armée

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La force de frappe et la capacité de nuisance multiple des Djihadistes de Daech, l’ « Etat islamique » constitué en Syrie et répandu violemment en Irak préoccupent vivement l’Etat-major de l’armée française : avec environ 25.000 Djihadistes solidement équipés notamment de chars, cette organisation terroriste très structurée est désormais considérée comme une véritable armée « qui manœuvre, qui communique, qui s’appuie sur des équipements performants et poursuit des objectifs stratégiques, avec une volonté expansionniste affichée », d’après un rapport du chef d’Etat-major de l’armée de terre au Sénat. Quant au chef d’Etat-major des armées, le général Pierre de Villiers, il parle d’une « armée terroriste composée d’hommes expérimentés, bien équipés et disposant de ressources financières importantes ».

Les percées de Daech contre l’armée irakienne lui ont permis de « mettre la main sur des équipements lourds et modernes », outre le fait qu’il « bénéficie de ressources financières substantielles, en stock et en flux, grâce à l’exploitation des puits de pétrole, des postes frontaliers ou des barrages routiers », a expliqué un député UMP du Midi de la France dans un rapport sur le projet de loi de finances pour 2015. En matière financière, Daech a récupéré 450 millions de dollars dans les banques de Mossoul. En matière de « ressources humaines », pour reprendre une expression occidentale, plus de mille combattants européens enrôlés dans ses rangs sont déjà revenus dans l’espace de Schengen comme terroristes potentiels. Une menace nouvelle pour la France et l’Europe. « L’adversaire n’est plus seulement aux portes de l’Europe, il en a franchi le seuil », a résumé le chef d’Etat-major de l’armée de terre. Désormais, Mohamed Merah et son homologue le tueur du musée juif de Bruxelles risquent d’avoir des émules en nombre…

« La lutte sera longue », considèrent les militaires. Qu’on nous permette ici une remarque : ce n’est sans doute pas le moment de poursuivre des querelles franco-françaises clochemerlesques et incongrues – confondant une saine laïcité ouverte avec un laïcisme destructeur – contre la présence des crèches de notre tradition chrétienne dans nos villes, à l’heure où les ennemis de notre civilisation chrétienne fourbissent leurs armes contre nous tous, quelles que soient nos croyances.

Denis LENSEL

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