LE REFUS D’ADAM - France Catholique
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Noël : Dieu fait homme
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LE REFUS D’ADAM

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Que MM. les Assassins commencent, disait Voltaire, ferme partisan d’une justice expéditive, peine de mort à l’appui.

Faut-il tenir pour un signe de décadence et de perte des valeurs morales l’indécision de nos sociétés modernes à l’égard du crime ? Certes, je ne parle pas des sociétés de l’Est, d’abord parce qu’elles se distinguent entre les sociétés industrialisées par un modèle vieux de soixante ans, si c’est de Lénine qu’on les date, de cent ans et plus si on les fait remonter à Marx : ce sont des sociétés archaïques, conçues en réaction contre la civilisation bourgeoise du XIXe siècle, avec une pseudo-religion et un pseudo-clergé. Les pays de l’Est sont des théocraties tout à fait classiques ; plus l’électricité, comme disait leur prophète. Elles sont classiques et, sous des formes à peine différentes, aussi vieilles que la vie en société, comme l’ont montré Sakharov et d’autres.

Dans ces sortes de sociétés anciennes, il est connu que le crime ne paie pas et que la carrière du criminel s’achève promptement par quelques balles dans la peau, à la satisfaction générale des gens de bien, qui ne se posent aucun problème.

Nous sommes quant à nous plus incertains, et la question que je pose est : dans nos sociétés bourrelées de problèmes, où presque chaque citoyen a sa morale propre, l’indécision à l’égard du crime est-elle un signe de pourrissement, ou bien d’un surcroît d’âme dévoyé ?

Remarquons d’abord ce fait fantastique mais troublant : il s’est trouvé en France au moins deux écrivains de très grand renom1 et au moins un journal lu quotidiennement par l’« élite » pour expliquer avec sympathie les raisons et les exploits de la « bande à Baader »2, et même pour marquer leur déception après son échec. Un collaborateur du journal en question, relevant chez un confrère l’expression « Victoire de l’Occident », commentait : « De l’Occident en effet, ce qui prouve bien que ce n’était pas une victoire de l’humanité. »

Il faut lire ces mots avec sang-froid, et admettre comme un fait que pour certains, qui écrivent dans des Journaux de haute tenue et mènent une vie citadine hautement sophistiquée, une victoire de l’humanité eût exigé plutôt celle de Baader et de ses tueurs. Puis il faut s’interroger sans jouer les belles âmes.

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Un premier fait numériquement établi est la proportion énorme des crimes (et donc des criminels) qui demeurent inconnus (le numerus obscurus des juristes). Les ruses des criminologistes pour approcher la vérité du crime sont dignes de Sherlock Holmes (a)3.

Quoique les chiffres varient selon les méthodes et les pays, on peut évaluer aux alentours de 80 % la proportion des attentats à main armée qui demeurent inconnus, et à 99 % celle des attentats qui n’aboutissent à aucune condamnation (voir p. 24 du livre cité en note)4.

Ces attentats à main armée n’entraînent pas toujours mort d’homme, loin de là. Mais, d’autre part, les meurtres ont pour la plupart d’autres motifs que le vol. On doit donc conclure que le nombre réel des meurtres (et des meurtriers) est de beaucoup supérieur à ce que l’on croit. Il y a parmi nous une proportion élevée d’assassins inconnus.

Ceux qui penseraient voir là l’effet d’une décadence morale particulière à notre temps devraient se rappeler l’Affaire des poisons, dont la complète élucidation fut interdite par Louis XIV lui-même, effrayé de découvrir la pratique courante du crime répandue d’un bout à l’autre de la société la plus raffinée et la plus « vertueuse » de notre histoire, et « jusque sur les marches du trône », a-t-on dit5.

La « décadence » actuelle semble consister essentiellement, si l’on s’en tient aux faits, dans le libéralisme idéologique qui permet au crime, non pas de se commettre (il n’a besoin d’aucune autorisation, et la police actuelle est plus efficace que celle de Louis XIV), mais de s’exprimer ouvertement par le livre (souvent célèbre), le journal, le cinéma, la TV, etc.

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Si la plupart des crimes restent impunis, à quoi servent les appareils dispendieux et impuissants de la police et de la justice ?

Il me semble qu’en effet notre époque, en découvrant par la science ce que soupçonnaient les moralistes, doit, comme on dit, « repenser » sa police et sa justice.

On va peut-être me taxer de pessimisme, mais je crois, ayant vécu certaines époques troubles et connu beaucoup de monde, qu’au lieu de s’épouvanter des crimes impunis, on devrait penser plutôt à la multiplication de ceux qui se commettraient si la société n’exprimait par un appareil de justice son idéal de ce qui est permis et de ce qui ne l’est pas. Quelques-uns de mes amis se sont battus pendant la dernière guerre dans les maquis yougoslaves, en une bataille triangulaire : partisans de Tito, partisans de Mikailovitch, Allemands, chacun s’opposant aux deux autres, chacun détenteur d’une « morale » différente. « Le prix d’un homme, me disait l’un d’eux, était vraiment très bas : moins qu’un mulet, qui sert, moins qu’une chèvre, qu’on mange. »6

La justice, au nom si beau, fait entendre à chacun, par ses lois, l’idéal jamais atteint, mais du moins rêvé, de la communauté. Par là, elle l’instruit, elle éveille sa conscience à ce que serait cet idéal si la communauté vivait « vertueusement ».

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C’est cela que le terroriste et le marginal contestent. Pourquoi de grands écrivains, des journalistes intelligents, des étudiants (voir les émeutes de Rome et de Paris) en arrivent-ils à prendre parti pour les tueurs ? Nous ne nous défendrons d’eux que si nous avons compris leur cheminement. On n’arrête pas l’expansion d’un sophisme par la seule force, car il se répand par la parole, fût-elle clandestine. Je crois même qu’on ne l’arrête qu’en faisant comprendre au plus grand nombre, en l’obligeant ainsi à comprendre sa différence, et donc à rejeter sa propagande.

Selon eux, tout l’ordre social est mauvais aussi peu qu’il s’impose, car il aliène l’homme.

Mais aliéner, idée à la mode, qu’est-ce que cela veut dire ? C’est un mot d’origine psychanalytique dans son acception actuelle, bien qu’on le trouve déjà dans Marx en 1844, et avant lui dans Feuerbach. Selon le théoricien américain Melvin Selman, l’aliénation peut être définie dans ses cinq dimensions principales telles que les ressent l’homme « aliéné »7 :

– l’« impuissance » (powerlessness), ou sentiment de ne pouvoir influencer en rien les situations sociales où il se trouve de force, et d’être dépossédé du produit de son activité ;

– l’« absurdité » (meaninglessness), ou sentiment que les événements de sa vie, imposés de l’extérieur, sont dépourvus de toute signification ;

– le « refus de la normalité » (normlessness), ou sentiment de ne pouvoir « réaliser sa personnalité » que hors de ces règles « absurdes » ;

– l’« isolation », ou sentiment que ses valeurs propres, vers lesquelles il incline, ne trouvent nulle part leur utilité ;

– l’« incompréhension de soi-même », ou « self-estrangement », bien proche de la schizoïdie. Des œuvres littéraires ont exprimé ce sentiment très moderne (l’Étranger de Camus par exemple, quoique Camus n’ait été en rien un « aliéné social »8).

Tous ces sentiments font de l’« aliéné social » un être violemment destructeur. C’est un virus. Mais la question est : pourquoi des hommes intelligents et pleins d’énergie en viennent-ils à proclamer de tels sentiments ?

Le croyant peut reprendre un à un tous les caractères analysés par Selman : tous sont la négation d’un sentiment religieux.

Selon toute morale religieuse, ce genre d’aliénation manifeste proprement l’emprise du mal. L’homme engagé dans cette voie est celui qui a tout perdu de Dieu, jusqu’à son souvenir. En reprenant chacun de ces termes dans un sens théologique on retrouve, je crois, la description connue de la « peine du dam », c’est-à-dire l’enfer. Ces hommes impitoyables à eux-mêmes et aux autres sont d’abord des êtres infiniment malheureux. Par leur malheur comme par celui qu’ils répandent, ils témoignent que l’absence de Dieu est un état inhumain ; un état de désespoir sans fond, aboutissant donc au suicide, refus total et ultime.

Tous nous portons ce germe de désespoir et de refus. C’est le mystère de notre nature incomplète, qui ne trouve son achèvement que hors d’elle-même, hors de ce monde, à l’infini.

Si j’étais théologien, j’expliquerais qu’aucune histoire se déroulant entièrement dans le seul monde des apparences (relevant de la science) ne peut rendre compte de cette part de nous-même qui excède toute apparence. Bref, que notre part divine requiert une histoire où la science, par définition, n’atteint pas : il existe bel et bien en nous, plus vrai que la paléontologie, ce Jardin « où Dieu se promenait dans la brise du matin… ».

Aimé MICHEL

(a) Il existe à Paris un Institut de criminologie, dirigé par le Pr Léauté9. Voir aussi, par exemple, de R. Hood et R. Sparks : la Délinquance (Hachette, 1970).

Chronique n° 297 parue dans F.C. – N ° 1616 – 2 décembre 1977. Reproduite dans La clarté au cœur du labyrinthe, Aldane, Cointrin, 2008 (www.aldane.com), pp. 321-324.


Notes de Jean-Pierre ROSPARS du 19 mai 2014

  1. Il s’agit de Jean Genet et Jean-Paul Sartre. Suite à une campagne médiatique de Klaus Croissant, l’avocat de la bande à Baader, Sartre se rend dans la prison de Stuttgart-Stammhein et est conduit auprès de Baader par Joachim Klein, membre du noyau dur d’un groupe révolutionnaire (où Joschka Fisher agissait également) et compagnon de route du terroriste Carlos, responsable, entre autres, d’une prise d’otages avec triple meurtre commise à la conférence de l’OPEP de Vienne en 1975.
  2. Ainsi appelée en France en référence aux anarchistes de la bande à Bonnot, cette organisation terroriste allemande vise une révolution d’inspiration maoïste appuyée sur la guérilla urbaine et revendique une violence illimitée contre la dictature impérialiste de la République Fédérale d’Allemagne. Elle est créée en mai 1970 sous le nom de Fraction armée rouge (Rote Armee Fraktion, R.A.F.) par Andreas Baader (1944-1977) et Ulrike Meinhof, journaliste de la contre-culture, émule de Rudy Dutschke, dit le Rouge, qui fut étudiant d’Herbert Marcuse à Berkeley. Après un passage dans un camp du FPLP en Palestine, la bande opère plusieurs braquages de banques et multiplie les attentats en Allemagne (contre un juge, la police, l’état fédéral, le groupe Springer, un colonel américain).

    En juin 1972 la police parvient à arrêter les têtes pensantes mais les attaques continuent. En avril 1975 les preneurs d’otage de l’ambassade d’Allemagne à Stockholm exigent leur libération. Deux otages sont exécutés mais les survivants défendent les terroristes (« syndrome de Stockholm »). En mai 1976 Meinhof est retrouvée pendue dans sa cellule. Les attaques atteignent leur paroxysme en 1977, l’année du procès de la bande, avec l’assassinat d’un membre du gouvernement et d’un dirigeant de banque, puis l’enlèvement de Hans-Martin Schleyer, président du patronat allemand. Le 13 octobre un commando palestinien détourne un avion sur Mogadiscio et exige à son tour la libération de la bande. Le 18 l’intervention de forces spéciales met fin à la prise d’otage. Le même jour, trois des détenus, dont Baader, sont découverts morts dans leurs cellules ; un quatrième est grièvement blessé. Pour l’État c’est un suicide collectif, pour l’extrême gauche un meurtre camouflé. Le lendemain, suite à un appel anonyme au journal Libération, le corps de Schleyer est retrouvé à Mulhouse ; les assassins ne seront jamais identifiés avec certitude.

    Les meurtres continuent : un chef d’entreprise en février 1985, un dirigeant de Siemens en juillet 1986, un membre du ministère des Affaires étrangères en octobre 1986. La RAF s’allie au groupe français Action Directe en 1984 et aux Brigades rouges italiennes en 1988 avant de s’auto-dissoudre en mars 1998.

    En 2001, la RAF revient sur le devant de la scène d’une manière inattendue. La journaliste Bettina Röhl, 38 ans, fille d’Ulrike Meinhoff, ne pardonnent pas à sa mère de les avoir abandonnées, sa sœur jumelle et elle, pour son engagement terroriste. Voulant régler ses comptes avec l’extrême gauche elle accuse Joschka Fischer, ministre des Affaires étrangères et figure de proue des Verts, d’être moralement responsable de la dérive terroriste des soixante-huitards allemands et déclenche une polémique en faisant publier des photos où on voit Fischer en train de frapper un agent de police lors de manifestations des années 70. (Sur ces « années de plomb » voir aussi le film de Marco Bellochio, Buongiorno notte, 2003, sur la séquestration, le « procès » et l’exécution d’Aldo Moro à Rome en 1978).

  3. On appelle criminalité légale soit l’ensemble des jugements soit celui des condamnations prononcées par les juridictions répressives d’un pays. La criminalité apparente est « la totalité des infractions portées à la connaissance des autorités de police par voie de plaintes, dénonciations ou procès-verbaux ». Enfin la criminalité réelle est constituée de « toutes les infractions effectivement commises au sein de la société considérée à un moment donné ». La différence entre la criminalité réelle et la criminalité apparente est appelé « chiffre obscur » ou numerus obscurus.

    La criminalité légale en France est restée relativement constante de 1832 aux années 60 en dépit de l’accroissement de la population et des facteurs généraux favorisant la criminalité (urbanisation, déplacements de population, extension des loisirs non organisés). Elle est « est sans doute surtout la conséquence d’une saturation des services publics chargés de poursuivre et de punir les malfaiteurs. Les effectifs et les crédits de ces services augmentent moins vite que la criminalité réelle. Un retard se prend et, tant qu’il dure, le nombre des affaires jugées s’arrête au plafond des possibilités d’enquête, d’instruction et de jugement. »

    La criminalité apparente en France depuis la fin des années 60 évolue, les agressions contre les biens prenant le pas sur les violences physiques contre les personnes.

    Quant au chiffre il semble beaucoup plus important qu’on ne le pense généralement. Dans une chronique précédente Aimé Michel notait : « Les résultats étonneront sans doute tout le monde, sauf les vieux confesseurs chevronnés. Il semble, en effet, que des pourcentages très élevés de la population vivent tout simplement dans le crime sans que cela se sache, et que la très grande majorité des actes criminels restent, non seulement impunis, mais même insoupçonnés. Selon Hood et Sparks, pour chaque meurtre connu de la police, il y en aurait de 4 à 7 qui passeraient inaperçus. » (n° 205, Sociologie du crime – La violence s’est-elle aggravée ? mise en ligne le 07.11.2011)

  4. C’est la 3e fois qu’Aimé Michel signale le livre de Hood et Sparks à ses lecteurs. Il le cite également dans les chroniques n° 48, Les casseurs de Babylone – Zadig II, publiée ici le 05.07.2010, et n° 205.
  5. Le XVIIe siècle, empruntant un usage venu d’Italie avec la Renaissance, est « le grand siècle de l’empoisonnement » en France. Deux femmes, l’une marquise, fille d’un conseiller d’État, Marie-Madeleine d’Aubray, épouse de Brinvilliers, l’autre d’origine modeste, Catherine Deshayes, veuve Mauvoisin, illustrent ces pratiques. La première apprend l’art des poisons avec un de ses amants et se fait la main sur les malades indigents d’hôpitaux parisiens avant d’occire son père et ses deux frères. La découverte de sa correspondance avec son amant à la mort de ce dernier en 1672 déclenche un énorme scandale. La marquise est arrêtée dans un couvent de Liège en 1675, puis condamnée, décapitée et brûlée l’année suivante.

    La Voisin, elle, monte une véritable affaire en vue de fournir un poison à base d’arsenic et des services annexes (messes noires, orgies, sacrifices humains dit-on) à des clients pressés de se défaire qui d’un mari, qui d’un parent. Son efficacité et sa discrétion lui valent un franc succès dans le Tout-Paris et le Tout-Versailles. L’enquête menée par la Reynie, lieutenant de police de Paris, à la suite des aveux de la marquise de Brinvilliers, découvre ce réseau criminel. L’Affaire des poisons éclate en 1678. Le procès ne compte pas moins de quatre cents inculpés. On compte parmi les suspects des nièces de Mazarin, les comtesses de Soisson, de Polignac et de Gramont, la duchesse de Bouillon, le maréchal de Luxembourg. Le supplice de la Voisin en 1680 ne met pas fin à l’affaire ; même Racine et Madame de Montespan, favorite du roi sur le déclin, sont suspectés. Bien que nombre des accusions lancées par des inculpés soumis à la question soient probablement exagérées, le roi inquiet des conséquences, décide de mettre fin aux poursuites.

  6. On a constaté en France une énorme augmentation de la criminalité légale après la guerre de 1870, après la guerre de 1914-1918, au cours de la seconde guerre mondiale et au lendemain de celle-ci. On pense qu’elle reflète l’augmentation de la criminalité réelle. « Le trouble apporté par les hostilités, l’éclatement des familles, la pénurie, l’occupation étrangère si elle se produit, les images de la violence sont des facteurs criminogènes qui exercent leur influence d’autant plus que la guerre se prolonge. Au lendemain de la paix, la criminalité reste réellement forte, parce que la démobilisation des anciens criminels libère un lot de malfaiteurs qui s’ajoute à celui des malfaiteurs qui les ont remplacés durant leur mobilisation. Enfin, le dépaysement d’autres anciens mobilisés, mal rétablis dans leur existence civile, crée un contingent supplémentaire de recrues criminelles. »

    Par contre, les baisses observées au début de ces conflits ne sont pas réelles : « Les statistiques enregistrent le trouble de l’appareil judiciaire, partiellement enrayé par la mobilisation des juges, et celui de l’appareil policier, dû à une cause analogue. En même temps, la mobilisation d’une fraction des criminels d’habitude, non encore remplacés par de nouveaux venus, provoque une baisse véritable. »

  7. Sur l’aliénation selon Melvin Selman, professeur à l’Université de Los Angeles, qui fut président de l’Association américaine de sociologie, voir aussi la chronique n° 65, La faute aux autres, mise en ligne le 01.02.2011.
  8. Sur la relation entre Albert Camus et Aimé Michel voir la chronique n° 242, La cathédrale engloutie – La culture français ligotée par les cancres et mise au tombeau (07.10.2013).
  9. J’ai corrigé le nom imprimé dans le journal qui était « Léautier ». Jacques Léauté était directeur de l’Institut de criminologie de Paris et professeur à l’université de droit, sciences économiques et sociales de Paris. Il est l’auteur de l’article « Criminologie » de l’Encyclopaedia Universalis auquel j’ai emprunté les définitions de la note 3 et les citations de la note 6.