Au programme, l’émigration chrétienne du Moyen-Orient et l’héritage du concile Vatican II pour les Églises orientales.
Un double attentat-suicide – qui a fait 24 morts et près de 150 blessés – mardi 19 novembre contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth fait craindre à la presse libanaise le risque d’une conflagration régionale. Cet attentat constitue une escalade sans précédent dans le contexte de la guerre en Syrie quand on sait que l’Iran est l’un des soutiens du régime de Bachar el-Assad. C’est dans ce contexte régional très tendu que les patriarches et les archevêques majeurs des Églises orientales ont rencontré à Rome le pape François jeudi 21 novembre pour lui exposer la situation de leurs communautés et « réfléchir sur les possibilités réelles de paix en Syrie, en Terre Sainte et au Moyen-Orient » comme l’a annoncé le cardinal Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises Orientales le 26 octobre dernier dans son discours d’ouverture de l’année académique 2013-2014 de l’Institut pontifical oriental. Un peu plus tôt dans la matinée à 8h, le cardinal Préfet présidera, dans la Basilique Saint-Pierre, une messe pour la paix et la réconciliation en Terre Sainte, Syrie, Irak, Égypte.
À lire sur le site de l’Œuvre d’Orient.
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