Le Pape défend l’enfance contre la dictature de l’idéologie du Genre - France Catholique
Edit Template
La justice de Dieu
Edit Template

Le Pape défend l’enfance contre la dictature de l’idéologie du Genre

Copier le lien

Le Pape défend l’enfance contre la dictature de l’idéologie du Genre
Le Pape François a dénoncé avec vigueur vendredi dernier au Vatican le conditionnement « dictatorial » de la « pensée unique » à propos de l’éducation des enfants. Il faisait allusion à l’inoculation de l’idéologie du « Genre » dans les jeunes esprits par le biais de l’école.

Devant les membres du Bureau international catholique pour l’enfance, le Pape a souligné explicitement l’importance de « redire le droit des enfants à croître dans une famille, avec un papa et une maman capables de créer une ambiance adaptée à son développement et à sa maturation affective. »

Les enfants ne sont pas des cobayes de laboratoires

Selon lui, « les horreurs de la manipulation éducative des grandes dictatures génocidaires du XXème siècle n’ont pas disparu : elles conservent leur actualité sous des aspects divers et avec des propositions prétendument modernes qui poussent les enfants et les jeunes à marcher sur la voie dictatoriale de la pensée unique ». Et le Saint-Père a lancé cette mise en garde, qui vaut notamment en matière de pédagogie : « On ne peut pas faire des expériences avec des enfants et des jeunes. Ce ne sont pas des cobayes de laboratoires ! » C’est pourquoi il a exprimé clairement son « refus de toute expérimentation éducative sur les enfants ».

Le Pape François considère que l’enfant doit pouvoir grandir en relation avec « la masculinité et la féminité d’un père et d’une mère », ceci afin de parvenir « à une maturité affective ».

Tout en précisant, d’après l’agence d’information Zenit, qu’il ne s’agit pas de « se réfugier » dans « des cultures qui appartiennent au passé », le Saint-Père a souhaité que les familles soient « bien au clair sur la réalité de la personne » et soient à même de « savoir répondre aux défis posés par les cultures contemporaines et par la mentalité répandue par les mass-médias ».

La protection des êtres sans défense

Quant à la protection de l’enfant, le Pape François a rappelé également son opposition à l’avortement et à l’infanticide, qu’il a qualifiés de « crimes abominables », en se recommandant de l’enseignement du concile Vatican II. Dans un autre domaine, en aval, il a renouvelé les très fermes condamnations effectuées par son prédécesseur Benoît XVI contre le mal causé par les fautes des prêtres « pédophiles », même s’il s’agit d’« un petit nombre au regard de tous les prêtres », sachant qu’ici aussi « on ne joue pas avec les enfants », et que l’Eglise « est consciente de ce mal ».

Là encore, le Pape François s’est montré ferme et exigeant en ce qui concerne la protection des plus faibles : outre les pauvres, les enfants, trop souvent oubliés ou maltraités par le matérialisme moderne.