Arrivé hier à Cuba pour un voyage qui doit le mener ensuite aux Etats-Unis, le Pape François s’est félicité de la réconciliation qui a permis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays : il a vu dans ce rapprochement entre deux ennemis d’hier un signe d’espérance pour notre planète aujourd’hui hantée par « cette troisième guerre mondiale que nous vivons par étapes ». De cette démarche marquée par la « culture de la rencontre », le Saint- Père veut faire « un exemple de réconciliation pour le monde entier », désormais « assoiffé de paix ». A l’heure où la guerre sème la mort et menace le monde d’un dangereux chaos.