En dépit de nombreuses scènes d’une violence ostentatoire, Le pacte des loups est un film dont le récit est mou tant il se traîne dans des images trop facilement plastiques et s’englue, par elles, dans un rythme narratif hasardeux. Aussi, comme souvent aujourd’hui, est-ce aux chorégraphes des combats, aux dresseurs d’animaux, aux cascadeurs et maîtres d’équitation que l’on doit le meilleur du pacte des loups. A cause de ces formidables virtuoses du nouveau cinéma spectaculaire, cela ressemble-t-il à du cinéma, mais il y manque une ossature réellement dramatique pour faire un grand film. Il y manque surtout qu’à part quelques chevronnés, les acteurs y parlent si faux que l’on préfèrera, à la limite, voir une version étrangère, en espérant qu’elle ait été doublée par d’authentiques comédiens.