Le Pacte d'Education Nationale espagnole retardé - France Catholique
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Le Pacte d’Education Nationale espagnole retardé

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Depuis quinze mois le projet de rédaction et de financement du Nouveau Pacte d’Education Nationale espagnole était en cours de discussion entre les partis politiques représentés au Parlement.

Le projet est renvoyé à une échéance future tant les Quinze points en cours de discussion ont creusé des différences d’avis entre les représentants des institutions dans le pays.

Le nerf de la guerre étant la baisse du financement des investissements de l’Etat pour le Ministère de l’Education espagnol de 7000 millions d’euros manquant à la gestion des budgets des autonomies régionales. Le reste des financements étant assuré à 80 % par les Régions elles mêmes.

– Cet argent représente à ce jour 4 % du PIB national, la demande de quelques partis pour un horizon à 5 % fut l’un des premiers sujets de litige du débat.

Le gouvernement espagnol situant à 3,8 % du PIB son programme de financement pour 2018.

– Au sein des pays de l’OCDE il serait de 11,3 % du budget total, pour l’Union Européenne de 9,9% avec les disparités comme constatées entre les pays : en Allemagne de 9,4 %,

pour le Portugal de 8,9 %, pour la France de 8,4%, en Espagne de 8,2 %, en Italie de 7,1 % selon des chiffres de 2016..

Baisse de financement et baisse des bourses attribuées aux enfants scolarisés, hors secteur universitaire, les pénalités sur les scolarités deviennent plus visibles de facto.

– L’autre sujet de débat difficile fut celui des enfants hors système scolaire, après expulsion des établissements.

Ils concerneraient principalement des enfants de moins de 8 ans et des adolescents de 12-13-14 ans par leur importance selon des raisons évoquées, violences verbales, physiques, agressions scolaires, sous l’effet d’ingrédients que chacun peut consommer et dont les conséquences engendrent les incivilités habituées.

– La formation des professeurs des écoles est fixée sur un cycle de sept années, avant l’obtention de l’agrément d’enseigner, ferait l’objet de projets de réformes en vue.

– La scolarisation dans les écoles publiques, les écoles ayant signé des accords avec l’Etat et les provinces, et des privés, constitue le panel des scolarités du pays.

En 2016, 62,2 % des enfants furent scolarisés dans le secteur public, 25,6 % dans des écoles sous contrat, souvent confessionnelles, et 6,6% dans des écoles privées.

– D’une manière commune l’importance accordée à l’enseignement des sciences physiques, des mathématiques et le seuil d’acquisition de la lecture comme base de l’enseignement, sont les critères retenus en commun dans le système scolaire espagnol.

Mais les disparités régionales y sont une fois encore notables car plus la région est développée en son économie, plus le nombre des scolarisés en ces matières est élevé.

Et le caractère exclusif de certaines matières préférentielles pose d’autres questions aux systèmes éducatifs actuels..

– L’appartenance à la religion catholique est maintenue lors de l’inscription de rentrée scolaire.

Un sujet de conflit entre partisans de la laicité à la française et les parents attachés à ce droit personnel de l’éducation de leurs enfants.

S’agissant toujours d’écoles publiques les enfants du primaire sont encore des centaines de milliers à faire ce choix, il diminue de moitié dans le secondaire et dans les années lycées, et baisse notablement à la fin du cycle et lors des études universitaires qui suivent.

– Le nombre des enfants inscrits dans les établissements professionnels serait en Italie de 42 %, pour un % évalué comparé de l’OCDE de 25 et de 29% pour l’Union Européenne.

En Finlande on aurait 30 % d’enfants en lycées professionnels, en France 23 % comme au Portugal, au Royaume Uni 22%, en Allemagne 17 %, en Espagne 12 %,au Danemark 11 %.

– Cependant le rapport “études et travail conjugués” démontre une fois encore la position de l’Espagne et du Portugal distincte de celle des autres pays européens.

Au sein de l’Union Européenne, 16,2 % des étudiants mènent des études et un emploi ajouté.

Au sein de l’OCDE 16,9 % seraient dans ce cas.

En Finlande 9,7 %, en France 10,2 %, au Royaume Uni 21,7 %, en Allemagne 40,3 %, au Danemark premier en ce cas, 32,3%.

Quinze mois de travail suivi, le conseil de 80 experts consultés, la rédaction d’un Livre Blanc sur le système éducatif espagnol n’auront abouti pour l’heure à un programme d’accord engagé dès 2009 en Espagne.

Il faut noter la complexité des situations, des disparités et des demandes régionales qui posent inévitablement parfois des résistances et des obstacles réels à ces attentes.