Lorsqu’arrive le temps de Noël, il est devenu habituel d’entendre, du côté des chrétiens, la dénonciation de frénésie de consommation qui contraste si violemment avec le dénuement de la nativité du Christ. C’est une évidence que l’on aurait de la peine à contester. Mais on a aussi toute possibilité de mettre en valeur les actes de générosité et les mouvements de solidarité qui accompagnent souvent cette fête, qui garde, fort heureusement, un cachet d’intimité familiale. Il est vrai cependant qu’il existe un réel danger d’amnésie collective, lorsque disparaît de la scène publique la simple évocation de l’évènement fondateur de Noël.
Quand la première chaîne de télévision française remplace la diffusion de la messe de minuit par une très vaseuse exhibition d’humoristes fatigués, c’est sans doute plus grave que l’excès de cadeaux aux enfants, car c’est sous une apparence ludique, brutaliser l’âme des gens.
Au moins dans le marché de Noël des Champs Élysées, il y a une très belle crèche qui rappelle que l’homme ne vit pas seulement de pain.
Pour aller plus loin :
- SYRIE : ENTRE CONFLITS ARMES ET DIALOGUE INTERNE
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies
- Liste des ouvriers pastoraux, Evêques, Prêtres, Religieux, Religieuses et Laics tués en 2011 et 2010
- EXHORTATION APOSTOLIQUE POST-SYNODALE « AFRICAE MUNUS » DU PAPE BENOÎT XVI
- Folies antédiluviennes