Presque chaque jour, en cette fin d’été caniculaire, une tête d’affiche supplémentaire vient se présenter sur le devant de la scène politique pour annoncer sa candidature à la présidence de la République par le tamis de l’école des « primaires » : après Arnaud Montebourg, l’homme du « redressement productif » sorti du rang des socialistes pour intenter un procès tout en éloquence à François Hollande, voici Nicolas Sarkozy dans la posture du revenant un peu crispé mais déterminé, bien décidé à ne pas se laisser marcher sur les baskets par ses petits camarades de son club « Les Républicains » déjà installés pour plusieurs d’entre eux sur leurs « starting-blocks ». Et voici la charmante Cécile Duflot issue de la tribu rouge des Verts toujours entre deux querelles intestines sauvages.
Outre les susnommés, parfaits sous tous rapports, on aura déjà pu remarquer dans le lot un certain nombre de gendres idéaux, de pères nobles, et de faux frères, sans compter les pies grièches prétentieuses qui se moquent ouvertement du peuple au nom du Politiquement Correct. C’est ainsi que le manège des primaires tourne à plein régime, sous les yeux déjà fatigués et désabusés des électeurs potentiels.
Dans ce tourbillon d’ambitions superficielles, comme il est désormais de coutume, les grands enjeux de civilisation sont trop souvent oubliés ou traités seulement dans l’urgence, sous la pression des événements: la défense de la famille et de la filiation fondées sur le couple homme-femme déstabilisé par la dangereuse loi Taubira – que seul Jean-Frédéric Poisson parle vraiment d’abroger – et la préservation de l’identité française menacée par différents facteurs de dissolution, essentiellement une immigration, jamais sérieusement contrôlée depuis la longue et funeste période des mandats Giscard-Mitterrand-Chirac, et la guerre du terrorisme islamiste désormais ouverte contre une population horrifiée et désemparée.
Dans ce contexte, les discours des arrivistes médiocres qui ne pensent qu’à leur futur petit quinquennat, outre leur côté ridicule, ne sont qu’indécents tant ils paraissent décalés par rapport à ces enjeux capitaux.
Pour aller plus loin :
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