Dans les années 1930, Sœur Faustine Kowalska travaille humblement dans le couvent Notre-Dame de la Miséricorde à Varsovie. Derrière une grande simplicité, la jeune Sœur reçoit pourtant des apparitions privées du Christ qui lui révèle le mystère de sa Divine Miséricorde. Avec l’aide du Père Michel Sopoćko, son confesseur et directeur spirituel – d’ailleurs très bien incarné par l’acteur polonais Maciej Malysa –, elle travaille à diffuser le message de Dieu.
Une correspondance inédite
Malgré des images parfois « kitsch », ce docu-fiction balaie non seulement la vie de sainte Faustine mais aussi la naissance de la dévotion à la Divine Miséricorde et les difficultés rencontrées jusqu’à aujourd’hui pour sa reconnaissance à travers le monde. La partie documentaire, très complète, offre ainsi une vision globale sur la façon dont l’Église et les croyants ont accueilli ce message, après la mort de la sainte le 5 octobre 1938.
Le film se fonde entre autres sur la correspondance récemment découverte entre le Père Sopoćko et Sœur Faustine elle-même. Ces archives confirment non seulement l’authenticité des révélations, mais viennent aussi mettre en lumière le rôle prépondérant du confesseur, aujourd’hui bienheureux. C’est grâce à l’intuition du prêtre que Faustine rédige le Petit Journal, et c’est avec son aide que le premier tableau de Jésus Miséricordieux fut réalisé – non sans difficultés – à Vilnius, par le peintre Kazimirowski en 1934.
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Faustine. Apôtre de la miséricorde. Adaptation française (2020) du docu-fiction polonais de Michał Kondrat, avec Kamila Kaminska, Maciej Malysa (1 h 45). Tous publics
Séances en salles de cinéma sur deux dates uniques, les 23 et 24 mai 2021.
Une production Saje.