Le jour de l'élection du Président de la Catalogne - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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Le jour de l’élection du Président de la Catalogne

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Le feuilleton politico judiciaire catalan continue jusqu’à mercredi prochain, si le Bureau du Parlement se réunit demain matin mardi et maintient cette élection de mercredi comme annoncé par Roger Torrent, Président de la Chambre des Députés.

On sait que le Tribunal Constitutionnel exige “ la présence physique de Carles Puigdemont” au cours de cette session et interdit au candidat toute élection par voie télématique si le juge LLarena du Tribunal Constitutionnel donne son accord au candidat Carles Puigdemont de se présenter à ce vote.

Mais des juristes distinguent devant la loi la conformité juridique de cette élection et le droit civique de tout candidat élu de se présenter à la présidence de la Catalogne.

Mais pour ce faire le candidat proposé à la présidence par tous les partis indépendantistes doit faire la demande au Juge qui décidera en dernier ressort.

Pour cela le candidat n’a le choix que de revenir à Barcelone où les menaces d’arrestation demeurent bien que décidables par le Juge seul et non les autorités politiques à Madrid.

Le président Mario Rajoy ne voulant à aucun prix ni de la candidature ni de l’ élection de Carles Puigdemont en Catalogne, la décision ultime est entre les mains du Tribunal Constitutionnel et du Juge en charge du dossier.

Le Tribunal va-t-il emboiter le pas du politique ou accompagner cette élection encadrée par des mesures judiciaires possibles après le vote ?
Nul ne le sait encore.

L’immunité parlementaire existant comme pour tout élu reconnu comme tel lors des dernières élections du 21 décembre passé, la décision du Tribunal est première et demeure pour l’instant inconnue.

La loi 4,2 du Réglement de la Présidence de la Generalitat stipulant que le Président doit convoquer dans les dix jours qui suivent l’élection au parlement les députés, ce vote du président et par la suite des ministres de la Catalogne presse pour le choix du gouvernement désigné par les députés.

La convocation du Parlement étant effective, trois députés en exil en Belgique ayant déjà fait savoir sur les cinq qui accompagnent Carles Puigdemont à l’étranger leur intention de renoncer à leur mandat, les analystes et les juristes catalans comptent à ce jour 68 députés en mesure d’obtenir l’élection de Carles Puigdemont, soit la majorité requise pour requérir au premier tour cette élection.

Si par cas la réponse des députés ne correspond pas à ce résultat espéré, un second vote à la majorité simple pourrait intervenir dans les dix jours suivants.

Et si encore, ce vote ne peut se faire, il demeure deux mois de plus autorisés par le Réglement de la Présidence pour obtenir le vote ultime de l’élection du Président de la Catalogne qui semble dévolue aux indépendantistes faute de revenir à Carles Puigdemont, si par cas…

Dans le cas contraire le Président du gouvernement espagnol Mario Rajoy peut convoquer de nouvelles élections et suspendre le résultat du vote du 26 décembre dernier.
Le fera-t-il ?

Le Tribunal Constitutionnel va-t-il mener cette entreprise juridico – politique jusqu’au 31 mars prochain ?

Nul ne peut le dire à ce jour.

Le Juge Llarena dispose d’un pouvoir absolu sur l’issue finale de cet imbroglio, et doit mesurer les menaces sur la paix civique d’une décision de sa part dont nul ne mesure à ce jour les risques pour la province autonome catalane.

Mardi et mercredi qui viennent on saura davantage ce que le Tribunal Constitutionnel espagnol a décidé, au terme de ces semaines perturbées de la “vida politica” pour le bien commun de l’Espagne et de la Catalogne !

Fx Esponde

Pax Christi – Bayonne