Quand un mauvais élève a triché dans une classe, la tentation du maître d’école est de sanctionner tout le monde : c’est un peu ce que fait le gouvernement français en annonçant une augmentation de la taxation des moteurs diesel sur une période de cinq ans après le scandale provoqué par la supercherie de Volkswagen. Cette hausse du prix du gazole au profit des moteurs à essence raffinée devrait modifier à terme la composition du parc automobile.
Bonne nouvelle écologique pour la pureté de l’air en zone urbaine ? Pas aussi sûr que les écologistes dogmatiques le prétendent : en réalité, un véhicule diesel consomme en moyenne nettement moins de carburant et émet moins de CO2 qu’un moteur à essence, et les plus récents modèles diesel ont beaucoup réduit l’émission habituelle d’oxyde d’azote réputée cancérigène. Ceci alors que les technologies de pointe des moteurs à essence, injection directe et turbo, augmentent beaucoup leurs émissions de particules polluantes…
Mais experts en querelles intestines et en surenchère politicienne, les écologistes patentés sont-ils aussi compétents dans le domaine complexe de la vraie protection de l’environnement ?