Le dossier de l’atout énergétique du gaz de schiste continue à provoquer une division profonde au sein du gouvernement socialo-écolo composite de M. Hollande. La volonté méritoire d’Arnaud Montebourg, attaché ministériel aux tentatives de redressement productif, se heurte à l’immobilisme dogmatique de la Verte Cécile Duflot et du nouveau ministre de l’Ecologie Philippe Martin qui semble d’un tempérament têtu…
Cette fois, ce n’est plus la fracturation hydraulique (pourtant considérée comme envisageable par un rapport de l’Académie des Sciences, excusez du peu…) qui provoque une cassure au sein de l’équipe plurielle censée préparer l’avenir du pays. Le débat porte sur une autre technique d’extraction du gaz de schiste, qui utiliserait du « fluoropropane », un liquide non inflammable utilisé comme propulseur. Ce produit suffira-t-il pour propulser enfin cette énergie nouvelle dans la balance commerciale de la France ? Actuellement, on peut en douter, sachant que notre « président irréprochable » s’est engagé auprès de ses alliés « écologistes » à ne jamais, au grand jamais utiliser le moindre gaz de schiste tout au long de la durée de son mandat élyséen. Cela peut-être pour éviter tout effet de souffle intempestif qui risquerait de renverser les porcelaines de Sèvres des bureaux présidentiels, qui sait ?
François Hollande restera-t-il longtemps tributaire de ses engagements de candidat de synthèse du Parti socialiste uni pour le meilleur et pour le pire au Parti des Verts, ce véritable fléau de la balance économique, comme il est tributaire du « lobby Gay », ce fléau de l’équilibre de la société ? Ou bien sera-t-il amené un jour à passer à nouveau d’une alliance à l’autre, en faisant le ménage pour tous dans l’arène du cirque gouvernemental ? Par extraction ou par propulsion, peu importe… Tout redressement peut produire des effets positifs, quand la situation financière l’exige.