Le ‘’gendeure’’, arnaque intellectuelle : le combat continue !
Le ‘’gendeure’’, arnaque intellectuelle : le combat continue !
par Dominique Daguet
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Ma femme craint que je me fatigue à m’investir comme je le fais – parmi beaucoup d’autres et plus faiblement qu’eux – à m’investir comme je le fais dans ce combat que les puissants du jour nous imposent : et l’un ou l’autre de mes proches pensent que cela ne sert à rien et qu’il vaudrait mieux me tourner vers ce qu’il y a de positif dans l’actualité : heureusement que ce ‘’positif’’ existe, ce dont je me réjouis chaque jour ! Et c’est bien parce qu’il existe que l’on doit porter le fer sur ce qui vient le détourner et nous accabler !
Je pourrais, comme certains le font, tourner mes regards vers ce que j’apprécie et par exemple me livrer indéfiniment à la prise de vue photographique de ces images souvent d’une beauté folle qui foisonnent en cet espace restreint qui est celui où je vis, véritable synthèse du cosmos. Mais demeure en mes neurones les bruits inquiétants qui parcourent les ondes et infestent les médias : dont un propos qui n’a jamais cessé d’être comme en boucle ressassé par des féministes littéralement possédées par un ‘’dogme’’ insensé. La première que, dans mes souvenirs, j’ai entendue le prononcer fut l’écrivain – cette fois je devrais écrire ‘’écrivaine’’ tant ses affirmations exprimaient la ‘’vanité’’ d’une pensée ‘’déstructurée’’ – fut Benoîte Groult, devenue l’une des ‘’papesses’’ de « l’interruption volontaire de grossesse » (simplifiée en IVG), c’est-à-dire de l’interruption de vies juste apparues. Que disait-elle de l’embryon et même du fœtus ? Qu’il ne s’agissait que d’un simple « bout de viande »…
Étrange qu’il faille la rencontre des gamètes pour que surgisse un tel bout de viande : il arrive parfois, puisque ce morceau sans étiquette se met tout de même à grossir, qu’on le nomme d’un nom bizarre, ‘’fibrome’’, horreur qui n’a rien à voir avec l’embryon mais qui souvent permet de camoufler son exécution féroce. Plus étrange encore : que ce ‘’bout de viande’’ se développe, comme si un ‘’programme’’ agissait en lui ! Et ultime étrangeté : que finisse par surgir au jour un bébé, un enfant, un être humain ! Comment, qu’ai-je dit d’inacceptable ? Un être humain ?
Les féministes se souviennent-elles de n’avoir été que ce « bout de viande » qu’elles jettent en pâture à la tête de ceux qui savent de quoi il retourne ? Peut-être ne sont-elles, à la fin des fins, que d’énormes « stèques », ce qui serait logique ? (Vont pas aimer la question…)
Comment penser qu’un si minuscule « bout de viande » puisse se métamorphoser en un enfant ? À quel moment intervient ce ‘’miracle’’, œuvre, naturellement, d’un « hasard systémique », expression qui invalide jusqu’à la notion de hasard ?
Ne convient-il pas de revenir à la certitude que cet enfant est la ‘’simple’’ conséquence naturelle de la rencontre à laquelle j’ai fait allusion ? Quand deux chiens s’accouplent, les « bouts de viande », que seraient aussi leurs embryons, donnent étrangement, à la sortie, des chiots ! Et aucun des animaux vivant sur terre – je ne sais rien, cher lecteur et il faut me pardonner cette ignorance, de ceux qui s’accouplent sur une exo-planète ! – n’engendrent des petits dissemblables à eux-mêmes. En somme, de même nature, ce qui est prodigieusement ‘’hallucinant’’ ! Et le pire est qu’il en va de même chez les humains ! Réponse dilatoire : est-ce que ça existe l’espèce humaine ?
Après ce que vont entendre les primaires, les collégiens, les lycéens, les science poïstes etc., nous pourrons commencer à craindre fichtrement pour l’avenir de notre pays.
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Deux aspects, à des âges différents, de l’être humain
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J’en viens au plus sérieux et qui écorne au passage l’enflure de la « théorie du gendeure » : de l’indéterminé ne peut sortir que de l’indéterminé ! Le « bout de viande » donc ne peut que rester « bout de viande » et il ne sortira jamais rien de lui, qui n’est que lui-même. Rien de vivant en somme. Un bout de viande n’évolue pas, il se corrompt, au contraire de l’embryon en qui un ‘’programme’’ exécute la suite des événements. Quand un mâle visite une femme, rien n’est plus déterminant que ce qu’ils font.
Plutôt que de nous flinguer avec des balivernes monstrueuses, que de se flinguer elles-mêmes par des conceptions d’une absurdité confondante, les féministes devraient enfin comprendre qu’elles ont elles-mêmes bénéficié du ‘’programme’’ relatif à la fécondation, dont l’évidence est chaque jour confortée par les études aussi bien des biologistes, des cardiologues que des généticiens, des gynécologues et des explorateurs du psychisme des fœtus, etc.. Qu’elles regardent donc, libérées enfin de leur dogme stupide et assassin, les vidéos admirables qui partent de la rencontre des gamètes pour nous faire observer cette évolution dont l’embryon nous donne le spectacle, suivi par le fœtus que j’ai coutume, personnellement, de nommer ‘’enfançon’’.
« De l’indéterminé ne peut sortir ‘’que’’ de l’indéterminé » : j’ose dire que ce principe est irréfutable, aussi évident que le concept de source ! Principe qui s’applique à tout, même quand il s’agit de tenter de comprendre ce que représente ce Grand Accouchement (ou « Big-Bang ») de notre univers tel que l’explorent, souvent avec un émerveillement proche de l’esprit d’enfance, nombre d’astrophysiciens.
Ce développement initial me conduit naturellement vers ce qui suit logiquement l’entreprise de déstructuration de l’être humain qu’a initiéé par la démarche féministe, à la fois époustouflante et d’une sottise qui explose à la figure de toute être humain civilisé.
L’expression « déconstruction de l’homme » me fait penser à la déstructuration des images de l’homme entreprise par les artistes dès le début du siècle dernier : tentative de la pire des ambitions connues, pourtant repérée dès les premières lignes de la Bible : se penser et se vouloir les remplaçants de Dieu.
En réalité, les auteurs de ses sombres concepts, au lieu d’ajuster leurs réflexions à ce qui doit s’imposer aux penseurs athées honnêtes, préfèrent contourner l’obstacle. Obstacle redoutable – j’en trouve comme une confirmation dans certaines pièces de Jean Tardieu ! – mais quel obstacle : qu’il est impossible de penser le monde à la manière des rationalistes dès que l’on évacue son auteur – c’est-à-dire en ne se fondant que sur une rationalité fermée et une logique évacuant tout le réel enveloppant la Raison : cette élimination revient à agir en imbécile, au sens propre du mot, comme dans l’affaire du ‘’Big-Bang’’ ou ‘’Grand Accouchement’’ ainsi que je préfère le nommer, où les meilleurs des scientifiques en viennent à réfléchir sur les forts indices d’une nécessaire intervention d’une intelligence préalable.
Supprimer ce qui permet de comprendre est un acte qui traduit une évidente faiblesse d’esprit : ce qui fait du charbonnier dont on méprise la foi une véritable lumière par rapport aux vaniteux intellectuels qui s’en prennent à l’infini pour le nier. Partant désarmés à la conquête des savoirs, ils n’aboutiront qu’aux seules connaissances qui les confineront dans le seul provisoire de l’univers.
On a le droit de nier, de penser de travers, mais on n’a nullement le droit de transformer en dogme le fruit de son imbécillité en vue de l’imposer à tous, comme cela se passe aujourd’hui dans un pays où nos gouvernants prétendent à nous rendre libres. Ce qui se passe en France ne peut que stupéfier la planète : le pays de la liberté en train de l’assassiner par des mesures d’un caractère totalitaire absolu !
Quand je vois paraître la tête de bécassine d’une de nos ministresses actuelles lors des reportages sur son activité vibrionnaire en faveur du ‘’gendeure’’, je commence par en rire avant d’en pleurer. Pauvre femme d’ailleurs, qui se perd en cherchant à perdre les autres ! Comment ne pas la plaindre, elle qui n’a aucunement conscience de ce qu’elle fait ? Elle ‘’pense’’, toute sourire, délivrer une vérité dogmatisée, affreusement dogmatisée, qui en effet lance la guerre contre l’être humain : elle se suicide spirituellement en abêtissant ceux dont la culture est si pauvre qu’ils n’entendent rien à ses propos auxquels pourtant le généreux sourire les incite à lui faire confiance, comme pourrait le faire une séance d’hypnotiseur.
Le ‘’gendeure’’ n’est pas une théorie sérieuse : il est une foi dégénérée, celle d’une secte parmi les plus outrées qui soient. Rien de scientifiquement objectivable, démontrable en elle – on se croirait invité au sein du temple de la Scientologie. Foi que rien de transcendant ne permet de penser véritable : elle n’est que l’arme d‘un crime.
Ce crime ? Rien d’autre qu’une nouvelle version d’une ambition sans cesse reprise, vieille de milliers et de milliers d’années, déjà exprimée dans le ‘’meurtre’’ d’Abel par son frère Caïn, détruire l’homme en tant que capable de penser Dieu et capable de le recevoir.
Je me dis que les dames Taubira, Duflot, Belkacem, aussi jolie soit cette dernière, n’entendent rien à ce que j’écris. À moins que ce ne soit qu’une pose pour rester au gouvernement ? Après tout, la mangeoire en vaut bien d’autres ! Tous les membres de ce gouvernement participent à la même cérémonie de déstructuration et donc de déconstruction ; elle prendra nécessairement d’autres visages que celui de l’ignoble et sot ‘’gendeure’’ : celui-ci n’étant que l’allumette propre à bouter le feu à notre vieux monde (à ce qu’ils pensent) !
Mais ils oublient qu’ils ont beau répéter à l’envi que nous sommes tous à rejeter parce que réactionnaires, homophobes, racistes, antisémites, crapauds de bénitier, ordures conceptuelles, ramassis de bigots antédiluviens, cloportes de caves etc., ils n’obtiendront pas notre relâchement. Notre dégoût de ce qu’ils font – qu’ils ne comprennent pas – vient, non pas des siècles passés quoique cela est vrai aussi – mais du plus profond d’une pensée transcendante à eux comme à nous : ils la haïssent tandis que nous l’aimons.
Et c’est bien l’amour qui l’emportera, même si ces gens soumis à des dogmes infernaux finissent par organiser l’insoutenable. Penser au peuple de France qui ne mérite assurément pas d’être guidé par des aveugles épris de leur aveuglement.