Le budget espagnol - France Catholique
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Le budget espagnol

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Le Chef du gouvernement espagnol Mario Rajoy espère obtenir le vote favorable de ses objectifs économiques pour le pays, le 27 mars prochain au parlement espagnol.

Devant le refus du Psoe de coopérer dans cette perspective, le PP parti de Mario Rajoy adresse ses invites a Ciudadanos et au PNV, parti nationaliste basque dont les voix au Parlement sont indispensables, soit 32 et 5 députés pour avoir la majorité suffisante en vue de ce programme économique national.

Les Canaries et leurs députés seraient également contactés pour assoir une majorité sans contestation possible du résultat.

Un défi pour le chef du gouvernement qui compte assurément sur les Basques du PNV qui obtinrent une enveloppe importante pour financer l’AVE, le train rapide, le lgv espagnol en Euskadi mais dont les promesses pour l’heure n’ont permis au gouvernement de Vitoria que l’obtention du dizième du montant total accordé lors de ces accords passés en 2017 sur le long temps et sur le futur.

Nul doute que le PNV demeure avec ses cinq députés une force d’appoint utile et indispensable pour toute majorité décisionnelle au sein du Parlement espagnol.

Le PNV historiquement solidaire avec les Catalans et les partis indépendantistes de cette province, fait valoir la levée de l’Article 155 en Catalogne en vue de tout accord possible avec le PP pour tout projet économique en 2018 pour le pays.

Le PP répond que toutes les tentatives d’instauration d’un gouvernement catalan n’ont pu pour l’heure permettre la constitution du Gouvern pour des raisons internes à la province et non pour des oppositions nationales à l’obtention d’une gouvernance autonome et régionale à Barcelone.

Les Basques se laisseront-ils séduire par les promesses de financement d’autres projets d’envergure en Euskadi en attente, par le biais des subventions publiques espagnoles en 2018 ?

Comment feront-ils pour conduire chez eux leurs objectifs économiques et à l’extérieur les alliances politiques en sympathie avec la gouvernance espagnole ?

Il se dit que le Président Urkullu de l’Euskadi œuvre dans l’ombre en faveur d’accords politiques pour la Catalogne en Catalogne avec “les partis frères” et à Madrid pour faciliter le rapport du pouvoir espagnol avec les autonomistes régionaux, mais non sans difficulté pour l’heure.

L’obtention de ces accords serait un bénéfice réel pour l’Euskadi et de toute évidence pour les autres partenaires qui subissent de fait la crise catalane au quotidien, en vue de l’avenir incertain des règles et conduites économiques qui régissent la vie des entreprises.

Les Canaries réclament en échange de leur soutien au PP des subsides pour l’aménagement des voies de communication avec la capitale espagnole, et des aides pour la construction d’infrastructures vitales pour leur province et les îles lointaines, par trop souvent délaissées des priorités économiques du présent.

L’heure est aux transactions et aux discussions entre Etat et Régions en vue du vote des Budgets primitifs du pays qui pressent tout un chacun car les promesses électives à la veille de consultations nationales laissent peu de temps à Mario Rajoy pour tempérer.

Jeu paradoxal de la vie publique, PP et Ciudadanos en compétition politique, comme PP et le PNV au demeurant, sont invités à nuancer leur veine idéologique pour assurer le quotidien de la vie économique et passer des accords entre eux pour leur propre avenir et celui de leurs partis respectifs.

FX Esponde

Pax christi Bayonne