Le budget de l'Etat espagnol appelé au vote du Parlement. - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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Le budget de l’Etat espagnol appelé au vote du Parlement.

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En ce début de mai 2018 le président du Gouvernement espagnol Mario Rajoy discute avec ses alliés le Budget de l’Etat pour parvenir au seuil fatidique des 176 députés du Parlement national, avec le soutien de petits partis régionaux indispensables pour y parvenir.

Se souvenant que le projet attend depuis plusieurs années et se trouve renvoyé sans cesse à plus tard.

A savoir en additionnant les 134 députés du PP, les 32 de Ciudadanos, les 5 du Parti Nationaliste Basque, les deux de l’UPN navarrais, l’unique du Foro, 1 de la Coalition canaria, et 1 de Nueva Canaria on obtiendrait la majorité requise.

Un jeu arithmétique basique indispensable pour obtenir la majorité des votants 175 + 1…

Il en va de l’avenir de la gestion des affaires nationales par le PP et ses alliés, de la promotion de programmes économiques régionaux, et des perspectives électorales prochaines où les trois partis nationaux, PP, Psoe, et Ciudadanos se partageront les suffrages.

Le paradoxe de l’Espagne se joue dans ce rapport d’influence et de décision que des partis régionalistes exercent à l’heure des votes nationaux, d’une influence inversement proportionnelle au nombre de leurs élus.

De ceux qui au demeurant exacerbent les tensions entre constitutionalistes et autonomistes. Chacun jouant son intérêt et la fibre sensible de l’attachement à l’Espagne une, indivisible et commune lorsque ces slogans électoraux ont une prise directe sur les votes.

Il en est ainsi des rapports de Ciudadanos et du PNV qui se toisent et se refusent sur l’obtention de subventions publiques attribuées aux régions, jugées toujours injustes ou excessives par Cds, jamais suffisantes par les Pnv – istes, pour qui le résultat final compte davantage que les ajustements politiques du moment de la gouvernance nationale espagnole.

Gouverner en minorité face aux Socialistes espagnols demeura pour le PP le défi majeur depuis les dernières élections législatives obtenant de leurs challengers une tacite acceptation pour n’ entraver le cours des choses, sans en endosser les engagements.

Le mois de mai étant le mois névralgique pour le résultat requis, l’obtention du vote du budget bien engagé à ce jour permettra à Mario Rajoy de respirer après une série de difficultés de gouvernance nationale qui se sont enchainées et ont parfois rendu la tâche ingrate au gouvernement du pays.

Le 22 mai reste encore la date ultime de la constitution du gouvernement catalan, et la fin souhaitée des débats politico judiciaires à propos du Gouvern régional.

A Madrid on espère, à Barcelone on débat, et l’Espagne attend une issue pour la seconde région du pays.

Obtenir le vote du budget, réussir la constitution du gouvernement catalan, lever l’article 155 en vigueur, seraient des acquis électoraux prometteurs pour préparer l’avenir et les prochaines élections locales, parlementaires, européennes, que les partis espagnols étudient désormais avec une grande circonspection.

Ainsi ira l’Espagne du mois de mai 2018 apprêtée pour les échéances prochaines d’un paysage public qui semble dessiner l’avènement d’un nouveau parti sans élus à ce jour, Cds qui bénéficie de la faveur de sa jeunesse et représente un allié gênant pour le PP..

La suite se jouera en 2019 !